Jérémy Demay propage sa joie de vivre

Jérémy Demay propage sa joie de vivre
Jérémy Demay déborde de bonheur.

Depuis le lancement de son premier one-man show en mai dernier, le nom de Jérémy Demay ne cesse de circuler. L’humour et le charisme de cet humoriste que l’on considère comme un véritable marchand de bonheur opèrent avec tous les types de publics. Le 8 novembre, il viendra présenter son spectacle «Ça arrête pu d’bien aller» à la Maison des arts Desjardins Drummondville.

Ce spectacle est à l’image de Jérémy Demay : un être au bonheur facile, à l’énergie contagieuse et avec une volonté de communiquer à tous sa profonde joie de vivre.

«Il y a quatre ans, j’ai fait une dépression. Après, j’ai décidé de travailler sur moi et d’aller vers un mieux-être. Je voulais être heureux et maintenant, ça arrête pu d’bien aller dans toutes les sphères de ma vie, d’où le titre de mon spectacle», confie-t-il.

Plutôt que de parler politique ou d’actualité, Jérémy Demay a opté pour un thème plus léger, qui fait du bien : le mieux-être.

«C’est un "feel good show". Je veux tout simplement faire rire les gens afin qu’ils passent du bon temps. Il n’y a pas de vulgarité», précise-t-il.

En parlant de vulgarité, l’humoriste Mike Ward signe la mise en scène de ce spectacle.

«Nous sommes deux humoristes complètement différents dans notre façon d’aborder les thèmes et dans nos choix de sujets. Mais c’est ce que je voulais : travailler avec quelqu’un qui est à l’opposé de moi», laisse entendre le Parisien d’origine.

«Mike Ward est un ami depuis quelques années. Il a un œil extérieur expérimenté. Il a davantage agi à titre de coach que de metteur en scène. Il a laissé aller mon instinct. Cette collaboration est donc venue naturellement», poursuit-il, en affirmant que Mike Ward est un «homme de coeur» contrairement à ce qu’il laisse présager sur scène.

Jérémy Demay parle, entre autres, des relations hommes-femmes et de la place qu’occupent les nouvelles technologies dans nos vies. Il en profite également pour partager des conseils et transmettre des messages.

«C’est notamment comme ça qu’on se souvient d’Yvon Deschamps : quelqu’un qui était drôle, mais qui passait également des messages. Je n’ai pas la prétention de dire que je suis à son niveau, mais je veux tendre vers cet homme. L’humour ce n’est pas juste pour faire rire, c’est aussi un véhicule qui permet de passer des messages», confie le jeune humoriste qui a plus de 50 000 amis sur Facebook.

Une étoile montante

Né à Paris, Jérémy s’est installé à Montréal il y a huit ans à la suite de nombreuses péripéties. La découverte de l’humour québécois est une véritable révélation pour lui. En 2008, il est invité à participer au Grand Rire de Québec, où son numéro sur la virilité québécoise lui vaut la mention de «Révélation». La même année, il gagne la première place du concours En route vers mon premier gala Juste pour rire et il participe à celui animé par Mike Ward et Patrick Groulx.

En 2010 et 2011, il présente son propre spectacle au Zoofest dans le cadre du Festival Juste pour rire.

Toujours en 2011, il participe au gala des Français du Festival

Juste pour rire et à l’Événement JMP et se fait alors remarquer par Chantal Lamarre qui lui offre une rubrique à l’émission Les

Lionnes, diffusée à la télévision de Radio-Canada.

L’été 2012 est particulièrement occupé pour le jeune humoriste, qui est littéralement partout lors de la 30e édition du Festival Juste pour rire.

Quant à 2013, elle est toute particulière puisqu’il présente enfin son premier spectacle solo avec lequel il fait un véritable tabac.

Rendez-vous avec Jérémy Demay ce vendredi 8 novembre, dès 20 h, à la Maison des arts Desjardins Drummondville.

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