«Je chante depuis que je sais parler» – Allyson Pétrin

«Je chante depuis que je sais parler» – Allyson Pétrin
Le premier album solo d’Allyson Pétrin est maintenant disponible sur la plupart des plateformes numériques. (Photo : Gracieuseté de Carl Lamoureux Lussier)

MUSIQUE. Amoureuse de la musique depuis son plus jeune âge, Allyson Pétrin, auteure et interprète, a tout récemment lancé son premier album EP (extended play), Tison, qu’elle a entièrement composé.

Chacune des paroles et des musiques qui se trouvent sur le EP solo d’Allyson Pétrin ont été écrites par elle-même. «Du plus loin que je me souvienne, je m’intéresse à la musique. Ma mère me disait souvent que je chante depuis que je sais parler», se remémore celle qui est originaire de Drummondville.

Depuis le primaire, elle fait ses études dans des programmes qui concordent à sa passion. Elle a étudié au Cégep de Drummondville en musique, concentration virtuose pop-jazz puis, elle a complété un AEC à l’École nationale de la chanson, à Granby. Après plusieurs formations dans le domaine, elle a pris la décision de se concentrer sur sa carrière de musicienne. Sa chanson, De l’amour pis du brandy, tourne dans plusieurs radios de la province depuis un moment déjà.

L’inspiration au quotidien

«Pour moi, tous les sujets sont une source d’inspiration. Parfois, j’écris sur des trucs plus touchants; d’autre fois, je m’inspire du quotidien et de situations banales. Par exemple, il m’est arrivée de composer un bout de chanson sur une conversation que j’avais entendue entre deux hommes qui travaillaient sur un chantier de construction», explique Mme Pétrin. Selon elle, les artistes se doivent aussi de parler de sujets plus délicats, puisqu’ils ont un rayonnement, donc la chance d’exposer des problématiques.

«J’ai déjà écrit une chanson à mon amie qui n’allait pas bien, c’était ma façon à moi de la réconforter», raconte celle qui démontre une grande empathie à travers ses écrits.

Si son projet d’album a été rendu possible, c’est, entre autres, grâce à Antoine Gratton qui a remarqué l’artiste de 23 ans lorsqu’elle faisait la première partie de Daniel Boucher à la Maison de la culture de L’Avenir. «Je cherchais quelqu’un pour produire mon EP et Antoine Gratton est venu à moi. J’étais vraiment contente de pouvoir travailler avec lui. Il m’a présenté plusieurs musiciens avec qui j’ai pu collaborer lors de l’enregistrement», relate Mme Pétrin.

La jeune musicienne a des idées claires quant à l’avenir de sa carrière. «Évidemment, j’aimerais vivre de cela. Au moins, j’ai présentement la chance de travailler dans le monde musical puisque je suis aussi professeure de chant dans une école privée à Saint-Hyacinthe. Si j’ai la chance de percer aussi en Europe, ça serait merveilleux», ajoute-t-elle. Finalement, elle a souligné son désir d’un jour écrire une chanson engagée, lorsqu’elle trouvera le parfait sujet.

Allyson Pétrin sera en spectacle, en s’accompagnant au chant et à la guitare, ce vendredi à 20 h à L’Établi brasserie urbaine de Drummondville pour le lancement de son premier EP. Il est possible de consulter ses autres dates de spectacles via sa page Facebook : Allyson Pétrin musique.

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