Fort occupés ces deux ambassadeurs de Drummondville!

Par Maxime Rioux

S’étant fait connaître il y a quelques années en tant que membres du groupe rock drummondvillois Perkins, David Thomas et Jonathan Dauphinais sont plus que jamais actifs dans le domaine musical et leur talent respectif est désormais reconnu par bien du beau monde. L’Express les a attrapés alors qu’ils étaient récemment de passage dans leur patelin d’origine.

«Je viens de terminer une tournée de plus de 200 spectacles avec le groupe Beast. Celle-ci m’a mené un peu partout dans le monde, notamment aux États-Unis, en France, en Angleterre, en Allemagne, en Serbie, en Suisse, en Hongrie et en Belgique», raconte d’emblée Jonathan Dauphinais, un bassiste qui, dans le passé, a aussi travaillé avec bon nombre d’artistes, notamment le réputé guitariste Michel Cusson.

«Présentement, j’accompagne Ariane Moffatt en tournée. Elle vient tout juste de sortir un album», poursuit le Guillaumien d’origine.

En spectacle, ce jeune homme utilise un instrument qu’il a lui-même inventé : la «Keybass» (www.keybass.com), un curieux instrument qui étonne les musiciens et les mélomanes. En outre, les critiques de spectacles ont été élogieuses à l’endroit du Drummondvillois et de sa Keybass lors de son récent passage à South by South West à Austin, au Texas.

Comme si ce n’était pas suffisant, Jonathan compose pour une agence de musique à l’image nommée Boogie Studio. Ses études au Cégep de Drummondville et à l’Université de Montréal en musique lui ont permis de développer une grande versatilité pour ce genre de projet. On peut d’ailleurs entendre sa musique dans plusieurs publicités, autant à la télévision que sur le Web. Adidas, le Cirque du Soleil, Rio Tinto, Bell et Téléfilm Canada ont notamment eu recours à ses services de création musicale.

David Thomas

De son côté, David a toujours eu un intérêt pour la production et est maintenant à la barre d’une entreprise qui gère notamment l’artiste très prometteur Jon Richman.

Son expérience acquise a mené cet ex-membre de Perkins à écrire des rapports et des conférences (notamment pour l’Adisq sur l’avenir de la musique) et à agir en tant que consultant pour de grandes entreprises. Il est d’ailleurs représentant du Québec dans le jury de FACTOR, un organisme paragouvernemental qui prend en charge le financement des projets musicaux dans le Canada anglais.

De plus, c’est grâce à ses talents de négociateur que la première convention Web de l’Union des artistes (UDA) a vu le jour.

À ce sujet, le président de l’UDA, Raymond Legault, n’a eu que de bons mots pour le jeune Drummondvillois.

«…M. Thomas a été un allié indispensable au développement des relations de travail de l’UDA ainsi qu’au développement culturel québécois», a-t-il déjà affirmé dans une allocution.

Davis et son complice Jonathan sont toujours à la tête de la compagnie «First Music Entertainment», qui célébrera sous peu ses 10 ans d’existence. C’est cette même compagnie qui avait fait connaître Perkins à l’époque et qui avait également pris part à des projets dans des écoles secondaires qui mettaient en valeur le côté créatif des jeunes à travers la composition de musique.

«Actuellement, nous préparons le spectacle de clôture du «C2 Mtl», un événement qui explore la relation entre le commerce et la créativité dans le but de changer le monde des affaires. Plusieurs conférenciers seront au rendez-vous dont le cinéaste Francis Ford Coppola, le chef de la direction financière de Google, le PDG de Walt Disney, et plusieurs autres. Jonathan aura la chance d’ouvrir sur scène pour l’artiste Moby alors que, de mon côté, je planche sur la gestion du spectacle», indique David Thomas.

Perkins

Rappelons que la formation Perkins a connu ses années fortes vers 2005, alors que le clip de la pièce «Casino» s’était hissé en tête du «Top 5» des réseaux Musique Plus et Much Music. Ce clip avait conduit les Drummondvillois à effectuer une tournée canadienne.

«Perkins a été toute une expérience pour nous, assure David Thomas. De nos premiers spectacles dans de petits bars à l’âge de 13 ans jusqu’à la première fois où nos chansons ont tourné à la radio et à la télévision. On peut dire qu’on a été très chanceux d’avoir vécu tout ça.

Avec du recul, c’est définitivement ce qui a donné le coup d’envoi à nos carrières, ça a été notre école.»

Les deux artistes tenaient à profiter de leur passage dans les bureaux de L’Express pour remercier chaleureusement leurs amis et tous les collaborateurs drummondvillois.

«Nous sommes très conscients et reconnaissants de l’appui précieux que nous avons eu depuis le début. On n’a qu’à penser au tournage d’un de nos vidéoclips qui, à l’époque, avait monopolisé complètement le centre-ville de Drummondville et avait nécessité la participation de 250 personnes», rappellent d’une même voix ces sympathiques artistes pour qui, de toute évidence, le succès ne fait que commencer.

À suivre!

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