Finale nationale de Cégeps en spectacle : Mégan Brouillard récipiendaire du 2e prix

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Par Cynthia Martel
Finale nationale de Cégeps en spectacle : Mégan Brouillard récipiendaire du 2e prix
Mégan Brouillard a terminé deuxième à la finale nationale de Cégeps en spectacle en plus de recevoir le prix coup de cœur du public. (Photo : Gracieuseté)

CONCOURS. L’humour de Mégan Brouillard a une fois de plus attiré l’attention. La Drummondvilloise a décroché le deuxième prix de la finale nationale de Cégeps en spectacle, samedi.

«Je suis sans mot, lance l’étudiante du Cégep de Saint-Hyacinthe. Le talent qui avait là, c’est incroyable. Tout le monde méritait de gagner.»

Son bon contact avec le public et son approche personnelle lui ont permis de mettre la main sur ce prix.

«Un moment donné durant mon numéro, il y a une dame qui m’a posé une question. J’ai réussi à sortir de mon texte pour lui répondre et blaguer avec elle. C’est venu chercher les juges, car il y en a une qui m’a dit : «Pour moi, un humoriste ce n’est pas quelqu’un qui récite juste un texte, il doit être capable de prendre au bond les commentaires du public et c’est ce que tu as fait.» Je fais beaucoup d’improvisation, donc j’avoue que ça m’aide beaucoup», raconte-t-elle.

La lauréate a présenté, en version améliorée, son numéro Ainsi va la vie qui va, ah!, dans lequel elle partage son passage à la vie adulte.

«Je parle du regard que je porte face aux personnes qui ont atteint l’âge de la majorité, mais surtout, surtout sur ce qui me manque pour être un adulte digne de ce nom», avait déjà expliqué à l’auteure de ces lignes.

Ce deuxième prix s’accompagne d’une bourse de 1500 $. La Drummondvilloise a également mérité le coup de cœur du public (1000 $).

Ces belles reconnaissances lui donnent un élan supplémentaire. Elle est d’ailleurs en attente d’une réponse de l’École nationale de l’humour.

«J’ai récemment passé les auditions. Si je ne suis pas choisie, ça ne m’empêchera pas de continuer, car ce n’est pas la seule voie pour entrer dans le monde de l’humour. Je vais peut-être tenter ma chance dans les bars. J’aime toutes les facettes de cet art, que ce soit la scène, l’écriture, la mise en scène ou les capsules radio donc je vais bien me trouver quelque chose», indique la jeune artiste d’un ton confiant.

La Théorie des cordes

Deux autres Drummondvillois étaient en lice. Il s’agit de Marielle Gendron et Aleksandar Domuz du duo de guitaristes La Théorie des cordes. S’ils n’ont pas remporté les honneurs, les deux n’éprouvent aucun regret et en retirent une expérience grandissante.

Aleksandar Domuz et Marielle Gendront de La Théorie des cordes. (Photo gracieuseté)

«C’est vraiment une expérience formidable. Nous sommes très chanceux de l’avoir vécue et d’avoir fait de belles rencontres», affirment-ils.

«Le vendredi, nous avons reçu des formations afin de pouvoir peaufiner notre numéro. Les formateurs ont réussi à changer notre avis sur certains points ce qui a fait en sorte que nous avons présenté, selon nous, notre meilleure performance. Nous avons aussi grandi en tant que personne et groupe et nous avons appris à nous découvrir», ajoutent-ils.

Les deux musiciens conseillent à tous les jeunes artistes du collégial à s’inscrire à ce concours unique en son genre.

«Il faut tenter sa chance. Ça n’arrive qu’une fois dans sa vie. Ce n’est pas tous les jours aussi qu’on a l’occasion de côtoyer des gens du milieu qui vont nous donner des conseils», concluent ceux qui ont des projets d’écriture.

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