Des activités pour s’éclater en famille à la Maison des arts

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Par Cynthia Martel
Des activités pour s’éclater en famille à la Maison des arts
La Maison des arts et les organismes résidents convient la population à la journée Pop ta culture proposant des activités familiales gratuites. (Photo : Ghyslain Bergeron)

ÉVÉNEMENT. Devant le succès obtenu l’an passé lors de l’après-midi familial organisé dans le cadre des festivités de son 50e anniversaire, la Maison des arts Desjardins Drummondville reprend l’expérience en présentant l’activité Pop ta culture, le 7 juillet.

Cette journée est une occasion de plus pour la Maison des arts de sortir de ses murs afin de proposer à la population un événement différent pour que celle-ci s’intéresse encore davantage aux arts de la scène.

«Avec le succès de l’an dernier, on s’est dit, pourquoi ne pas en faire une activité récurrente? Et pour nous, c’est important d’exploiter des formes d’art qu’on voit un peu moins à Drummondville, comme le théâtre de rue, les performances en arts visuels et l’art du conte, tout comme de favoriser la participation citoyenne», indique Marie-Pierre Simoneau, directrice générale et artistique de la Maison des arts.

Pop ta culture sera une journée festive durant laquelle se côtoieront des activités ludiques et créatives. Une occasion où petits et grands s’éclateront et bougeront.

«L’équipe de la Maison des arts a concocté un programme fort intéressant, axé sur la créativité, où l’on souhaite qu’enfants, parents et grands-parents trouvent l’art de s’éclater», fait savoir Mme Simoneau.

D’ailleurs, la conférence de presse annonçant la programmation donnait le ton à l’événement. Les convives étaient invitées à s’asseoir sur des chaises Adirondack devant une petite scène joliment décorée d’un tapis de gazon et d’accessoires colorés et estivaux. Des tout-petits fréquentant le CPE Fardoche invités à assister à la conférence mettaient de la vie à l’Espace Soprema tout comme l’artiste-échassier présent avec ces petites remarques et ses sons comiques.

Activités gratuites

Dès 13 h, l’esplanade extérieure située devant la Maison des arts s’animera.

D’abord, tout au long de la journée, les gens pourront prendre les pinceaux et venir participer à la conception d’une murale d’une trentaine de pieds créée par Félix Laflamme, auteur et illustrateur des bandes dessinées Les mégaventures de Maddox, en collaboration avec la Galerie d’art Desjardins.

Quatre vélos musicaux, dont chacun est associé à un instrument de musique (batterie, basse, guitare et voix), seront disposés sur le site. Les «cyclistes» devront ainsi s’amuser à recréer ensemble une pièce musicale. Les petits gourmands y trouveront aussi leur compte, car plus ils pédaleront, plus ils pourront savourer le popcorn qui «poppera» du vélo.

Par ailleurs, la compagnie de théâtre de rue Espace forain, qui avait ravi et fait rire à souhait les spectateurs l’an dernier, prendra à nouveau d’assaut l’esplanade de la Maison des arts avec une proposition de théâtre urbain déjanté et interactif.

Qui plus est, des contes et autres rêveries ludiques sous les arbres stimuleront l’imaginaire avec Claude Larivière qui viendra manier verbes et marionnettes avec son «fabuleux monde des insectes».

Pour ajouter à l’ambiance générale de la fête, des prestations éclair et animations seront organisées ici et là dans la journée par les organismes culturels résidents de la Maison des arts. Les enfants pourront, entre autres, expérimenter différentes danses en compagnie des danseurs de Mackinaw et de l’Académie de ballet de Drummondville.

De son côté, l’École de musique À la portée des sons offrira un atelier de création d’instruments de musique faits à partir de matériaux recycler.

«D’ici au 7 juillet, avant de jeter à la récupération les matières, vérifiez si vous pouvez l’utiliser pour un instrument en vous posant cette question : Est-ce qu’en les secouant, les grattant ou bien en les tapant, ça fait du bruit?» indique Amada Aldama, directrice générale de l’École de musique À la portée des sons.

L’atelier culminera avec un grand tintamarre ambulatoire.

Cet artiste-échassier invité à la conférence a diverti les personnes présentes. (Photo – Ghyslain Bergeorn)

La fin de cette journée se déroulera tout en douceur avec une activité unique et différente. Gros coussins et doudous couvriront le sol pour l’heure de La Grande Sieste musicale avec la violoniste Marie-Annick Lépine. Celle-ci interprétera les berceuses de son album <@Ri>La petite sorcière gentille<@$p>.

«Parents et enfants retourneront à la maison relaxés», lance Marie-Pierre Simoneau.

Soulignons que toutes les activités prévues sont gratuites et qu’en cas d’intempéries, le tout pourra se tenir à l’intérieur.

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