HUMOUR. Un nouveau duo comique, formé par François Maranda et Jean-Marie Corbeil, s’empare des scènes du Québec afin de présenter son premier spectacle, Naïfs. Le 20 septembre prochain à la Maison des arts Desjardins, il proposera à son public des numéros de variétés « toujours drôles ».
« Chacun de notre bord, on admirait le travail de l’autre et on s’est toujours dit qu’il faudrait faire quelque chose ensemble. On a donc décidé d’unir nos forces et de créer un duo humoristique. Après deux ans d’écriture, voilà que ce spectacle de variétés a pris forme », souligne Jean-Marie Corbeil.
« Naïfs réunit tout ce qu’on aime. On est aussi des comédiens, donc on ne savait pas comment ça allait se dessiner, soit en spectacle d’humour ou plutôt en comédie drôle. Finalement, ça a donné une courtepointe de numéros humoristiques qui sont tissés par un fil conducteur, la naïveté », soutient François Maranda.
S’ils ont appelé leur spectacle ainsi, c’est pour rappeler que la naïveté se vit au quotidien : « On ira même jusqu’à attraper les gens dans un des numéros », dit M. Corbeil. Son collègue ajoute : « Le public sera confronté à sa propre naïveté. » Le titre leur est venu tout bonnement, après avoir écrit l’entièreté du script.
Deux univers qui se complètent
En entrevue avec L’Express à la Maison des arts Desjardins, ils donnent un avant-goût de la soirée du 20 septembre. « Tout ce qu’on fait sur scène, c’est pour faire rire le monde. Notre contenu n’est pas polémique, mais on parle tout de même d’enjeux tels que le système de santé, la langue française, la condition féminine, etc. », précise M. Corbeil.
Selon eux, c’est facile de travailler ensemble puisqu’ils se connaissent maintenant par cœur : « Je sais exactement quand François a oublié son texte, je le laisse patiner un peu puis je lui viens en aide », raconte M. Corbeil. « Et quand il y a trop de consonnes dans une phrase, c’est moi qui la dis parce que Jean-Marie va perdre son dentier », ajoute à la blague son acolyte.
Au départ, les deux humoristes voulaient faire une web-série. Ils ont tourné trois pilotes, puis sont montés sur les planches pour tester leurs blagues. « Quelque chose s’est passé sur scène. On a eu du gros fun », se remémore M. Corbeil. Lorsque la journaliste leur a demandé s’ils songeaient à un deuxième spectacle, ils ont confirmé qu’il y en aurait un. D’ailleurs, quelques blagues sont déjà sur papier. De plus, ils n’ont pas encore écarté la possibilité de se lancer dans le tournage de capsules pour le web.
