«Happy birthday Sidney!»

«Happy birthday Sidney!»
Sidney Crosby s’est prêté à une mêlée de presse à son arrivée à Rimouski.

NATIONAL. C’est un Sidney Crosby en forme, de belle humeur, qui a été accueilli au son de l’«Happy birthday Sidney» par une cinquantaine de partisans alors qu’il qui a rencontré les membres de la presse locale et régionale à l’aéroport de Rimouski-Est.

Il a notamment signalé à quel point il était important pour lui de se retrouver à Rimouski avec la Coupe Stanley, laquelle portera son nom pour une 3e fois. « Je suis très heureux de voir ce projet de venir ici fonctionner. Il y avait une courte fenêtre ouverte aujourd’hui dans mon horaire et, entouré d’un certain nombre de personnes proches de moi, il est très intéressant de passer une couple d’heures à Rimouski. »

Rappelant que Rimouski est une ville tout à fait spéciale pour lui, « il est très agréable de passer quelques minutes avec ces gens qui ont contribué à faire de moi ce que suis maintenant. » Quant à son français, il tente bien d’en garder un peu, dans son langage. « J’ai perdu mon français un peu, mais je comprends ce qui se dit. Je travaille fort pour garder ce qu’il m’en reste, mais c’est difficile un peu » explique-t-il en français.

Fin politicien à ses heures, Sidney n’a pas voulu se compromettre sur le dossier des Olympiques. Il y a fort à parier que c’eut été un beau cadeau que de recevoir un appel de Gary Bettman pour l’inviter aux prochains Jeux. « Pour être honnête avec vous, je ne tente que de vivre ces merveilleux moments avec la Coupe et les gens que j’aime et qui m’encouragent. Il sera toujours temps de revenir sur ce sujet en d’autres moments. Je suis ici dans une ville qui me nourrit de merveilleux souvenirs et c’est le plus important aujourd’hui. »

Sidney Crosby a rendu hommage à Rimouski pour sa formation dans les deux années passées dans la Capitale du Bas-Saint-Laurent. Tellement de choses lui viennent en mémoire tant sur que hors glace. « J’ai grandi dans un environnement extraordinaire, une belle grande ville pour y jouer et j’ai laissé de grands amis ici, quand ma carrière junior s’est terminée. »

Quant au retrait éventuel de son chandail no 87 porté avec l’Océanic, bien sûr qu’il voie ça comme un grand honneur et cela se fera à un moment qui demeure à être déterminé. « Ce sera toujours spécial que de vivre un tel moment » de conclure le héros du jour.

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