Un motoneigiste averti en vaut deux!

Un motoneigiste averti en vaut deux!
Motoneige. (Photo : Photo archives L'Express)

Pas moins de 17 personnes sont décédées dans un accident de motoneige depuis le début de la saison 2016-2017 et la majorité des collisions est survenue à la croisée d’un chemin public et d’un sentier de motoneiges, selon le bilan préliminaire de la Sûreté du Québec.

Or, ces accidents auraient pu être évités, estime-t-on à la SQ.

Le bilan de l’année précédente s’était conclu avec 23 accidents mortels impliquant des motoneigistes. L’année en cours se terminera peut-être sur une meilleure note, mais il reste encore quelques semaines d’activités pour les amateurs de motoneige.

Samedi matin, le sergent Claude Denis voulait profiter du climat ensoleillé qui s’annonce pour le week-end pour rappeler aux citoyens d’adopter un comportement prudent sur les routes et les sentiers bonifiés d’une grande bordée de neige à la suite de la tempête survenue durant la semaine à travers le Québec.

D’ailleurs, des policiers seront présents sur les sentiers pour adresser des conseils aux motoneigistes et intervenir auprès de ceux qui contreviennent aux lois et à la règlementation en vigueur.

Voici l’essentiel des mesures préventives et de la règlementation à observer:

Il faut circuler sur les sentiers balisés, éviter les plans d’eau, ne pas partir seul en randonnée, avertir un proche de l’itinéraire prévu et circuler prudemment particulièrement à la croisée d’un chemin public.

Il est aussi recommandé de gardez la droite en tout temps, de respecter la signalisation et d’ajuster la vitesse de sa randonnée en fonction des conditions des sentiers.

Lois et règlements

En ce qui concerne la réglementation, les policiers rappellent que la circulation en motoneige est interdite sur les chemins publics sauf en cas d’exception, notamment pour traverser un chemin à l’endroit prévu par une signalisation.

La limite de vitesse maximale est de 70 km/h dans les sentiers balisés.

Enfin, la SQ rappelle aus motoneigistes qu’ils sont soumis aux mêmes lois que les automobilistes en ce qui concerne la capacité de conduite affaiblie par la drogue, l’alcool ou une combinaison des deux.

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