Le véhicule Happy conquête va parcourir 18 000 km en Amérique

Le véhicule Happy conquête va parcourir 18 000 km en Amérique
Louise Jutras, Béatrice Monette et Isabelle Smith vont parcourir l’Amérique. Les chiens Künik et Gaston (absent sur la photo) vont venir agrémenter l’aventure. (Photo : Ghyslain Bergeron)

BONHEUR. Le 25 septembre, la Happy Conquête a entrepris la plus vaste opération pour promouvoir le bonheur au travail. Au cours des quatre prochains mois, ce laboratoire en culture d’entreprise innovante, dirigé par Isabelle Smith et Louise Jutras, parcourra le Canada et les États-Unis à la rencontre des entreprises visionnaires qui ont choisi d’investir sur le bonheur de leurs employés.

«La Happy Conquête, c’est un périple de fou qui va nous amener partout en Amérique pour rencontrer et faire la promotion des entreprises qui priorise le bonheur au travail, a expliqué Isabelle Smith. Nous irons visiter au moins une vingtaine de grandes sociétés comme Starbucks, Facebook, Airbnb, Apple et Lululemon. Sachant qu’un employé heureux est plus productif, on veut en apprendre davantage sur ces nouvelles pratiques, connaître l’impact sur l’attitude des salariés, le taux d’absentéisme et surtout, les performances au travail. Nous rêvons de rapporter au Québec un savoir-faire unique et d’avant-garde!»

Il sera possible de suivre la caravane Happy Conquête tout au long de sa mission sur le blogue de Happy Culture, sur Facebook et sur Instagram, avec le #Happyconquête. Le périple de la caravane débutera à Chicago et se poursuivra vers Yellowstone, Banff, Vancouver, Victoria, Seattle, San Francisco, Palo Alto, Los Angeles, Las Vegas, Tampa et New York.

Martin Delarosbil, à droite, est l’instigateur du projet Happy culture.

Faire de Drummondville une plaque tournante en culture d’entreprise

La Happy Conquête est l’initiative de Martin Delarosbil, un entrepreneur de Drummondville qui a développé une approche de gestion novatrice appelée la Happy Culture, ou comment cultiver le bonheur au travail. Président de l’entreprise La Recharge, il cultive le bonheur de ses employés au travail par la mise en place de gestes concrets. Les résultats sont à ce point concluants qu’il veut faire de sa ville une plaque tournante en culture d’entreprise.

«À l’heure où la pénurie de main-d’œuvre est un problème majeur, la rétention des employés est un enjeu tout aussi stratégique. En abordant différemment la gestion des ressources humaines pour créer plus de bonheur au sein d’une organisation, le résultat est impressionnant, assure M. Delarosbil en expliquant les impacts positifs autant sur le plan de la facilité à recruter, de la réduction du taux de roulement et d’absentéisme ainsi que de l’augmentation du rendement et du sentiment d’appartenance des employés. Il s’agit d’une approche gagnante que je veux faire connaître à tout le monde.»

Inspirée par ses études au «Happiness Research Institute» de Copenhague et à la Fabrique Spinoza de Paris, cette approche positive de gestion de M. Delarosbil connaît de plus en plus de popularité auprès des entrepreneurs, des influenceurs et des organisations comme l’Université du Québec de Trois-Rivières, un partenaire majeur de la Happy Culture.

«Je veux que Drummondville devienne une source d’inspiration du bonheur au travail. Le travail occupe la majorité de notre temps. L’emploi idéal n’existe peut-être pas, mais il y a moyen de créer un environnement de travail stimulant pour les employés, affirme M. Delarosbil dont l’entreprise a déjà remporté plusieurs prestigieux prix et figure parmi les 500 entreprises canadiennes ayant connu la plus forte croissance au cours de la dernière année selon le palmarès Profit 500 de Canadian Business. Avec la Happy Conquête, je souhaite inspirer les entrepreneurs d’ici avec une méthode éprouvée qui donne des résultats concrets.» (GB)

Partager cet article