Où et combien de camions-restaurants pourront être exploités à Drummondville au cours de l’été prochain?
La réponse à cette question viendra à la suite du bilan que fera à la fin du mois de mars le conseil municipal au sujet du projet pilote qui a duré trois ans. Après quoi, les élus verront à ajuster la réglementation municipale régissant les permis et les endroits où les titulaires d’un permis de camion de cuisine auront le droit d’opérer.
Selon Maxime Hébert-Tardif, directeur des communications, la Ville a émis deux permis en 2017; un à BV truck (À la Bonne Vôtre) et à Plein mon truck (associé à Rose Drummond). Il faut rappeler qu’un permis ne peut être obtenu que par un restaurateur ayant pignon sur rue à Drummondville.
Au cours de la dernière année, les endroits permis où pouvait s’installer un camion-restaurant étaient les suivants : parc Woodyatt; parc Ste-Thérèse; stationnement du Boisé de la Marconi à proximité du boulevard St-Joseph; plage municipale; complexe sportif; parc Boisbriand; complexe Marchand; parc Laurent-Bernier; secteur d’Arbre en arbre et La Courvalloise; la Place Saint-Frédéric, les mardis soirs des événements prévus à la programmation de la Corporation d’animation Heriot; terrain d’une entreprise située dans une zone industrielle telle que définie par le règlement de zonage de la Ville et avec l’approbation préalable de l’entreprise.
À Notre-Dame-du-Bon-Conseil
Pendant ce temps, le restaurant Le Canadien, à Notre-Dame-du-Bon-Conseil, voit grand dans ce domaine, ayant décidé d’ajouter un deuxième camion-restaurant.
Le propriétaire Laurent Proulx explique : «Nous avions beaucoup de demandes que nous devions refuser comme des dîners d’usine, des réunions de familles et des mariages. Nous cherchions une solution depuis longtemps et l’avons finalement trouvée chez nos amis des remorques Idéal Cargo à Saint-Valère».
Selon lui, le second camion de cuisine, qui est plutôt une remorque contrairement au «food truck» conventionnel, a déjà plusieurs contrats en banque. «Il sera présent, entre autres, aux fêtes de la Saint-Jean-Baptiste sur les Plaines d’Abraham à Québec», a précisé celui qui entend défendre avec enthousiasme le titre de la «Fourchette d’or» que son camion-restaurant a remporté au Festival de la Poutine l’été dernier.
Guillaume Bergeron, directeur des ventes chez Idéal Cargo, a pour sa part fait valoir que son entreprise vise de plus en plus le marché des camions-restaurants. «Avec leur structure galvanisée à chaud et leur fini durable, nos remorques sont idéales pour ceux qui veulent se lancer dans les restaurants mobiles. Le fait d’être dans une remorque plutôt que dans un camion offre plus d’espace et de flexibilité».
