Colis suspect : «On ne peut pas se permettre de tourner les coins ronds»

Colis suspect : «On ne peut pas se permettre de tourner les coins ronds»
Les policiers sont toujours sur place ce matin. (Photo : Ghyslain Bergeron)

FAIT DIVERS. Les policiers de la Sûreté du Québec ont passé la nuit dernière à ratisser les quatre coins de trois écoles secondaires de Drummondville après qu’ils aient reçu plusieurs appels d’un même individu qui prétendait que des colis suspects y avaient été déposés.

«Nous avons reçu plusieurs appels dans la nuit de mardi à mercredi. Évidemment, nous avons pris cela au sérieux et nos policiers ont procédé à des vérifications toute la nuit. Il est important de préciser qu’aucun colis suspect n’a été retrouvé. Bien que nous pensons que l’appel ne soit pas fondé, nos policiers continuent leur travail ce matin, avant l’entrée en classe des élèves. On ne peut pas se permettre de tourner les coins ronds», a fait savoir le sergent Claude Denis.

Parallèlement, la Sûreté du Québec a institué une enquête afin de retracer l’individu qui aurait fait les appels la nuit dernière. Celui-ci pourrait faire face à des accusations criminelles.

Le sergent Denis n’a pas pu préciser quelles écoles ont été visées par l’alerte au colis suspect. Mais, selon nos informations, il s’agit des écoles Marie-Rivier, Jeanne-Mance et La Poudrière.

Les élèves sont invités à se rendre à l’école comme à l’habitude. Tous les cours sont maintenus.

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