«C’est une erreur de penser qu’on va entendre le train» – Jocelyn Latulippe

«C’est une erreur de penser qu’on va entendre le train» – Jocelyn Latulippe
Passage à niveau de la rue Lindsay. (Photo : Photo Archives - Ghyslain Bergeron)

PRÉVENTION. Cet automne, le Canadien National (CN) invite les parents et les enseignants à sensibiliser les enfants d’âge scolaire à la sécurité ferroviaire. Au cours des prochaines semaines, des écoles de la région seront visitées.

Le réseau ferroviaire du CN s’étend sur 32 000 km de rails et le nombre de passages à niveau atteint 19 000 au pays. Il est donc important que les usagers de la route et les piétons utilisent de façon sécuritaire ces passages.

Le numéro d’urgence est affiché sur les  »bungalows » en bordure du passage à niveau.

Mais, si par mégarde, vous vous trouvez sur les rails et en situation d’urgence, il faut agir rapidement. Jocelyn Latulippe, chef adjoint responsable des opérations en Amérique du Nord au CN, explique comment agir. «La première chose à faire est de s’éloigner du véhicule. On a déjà vu des gens se faire frapper par leur propre voiture qui a été happée par un train, et en mourir. Par la suite, il faut aviser les opérateurs qu’un véhicule ou même une personne se trouve au travers de la voie ferrée. On peut contacter le 911, mais il y a un moyen encore plus rapide de signaler la situation. Près des passages à niveau, il y a ce qu’on appelle un bungalow, une boîte métallique grise qui renferme le système électrique des feux clignotants et des barrières. Sur celle-ci, un numéro d’urgence est affiché en noir sur un autocollant jaune. Ce numéro de téléphone joint directement un opérateur. De plus, l’emplacement du passage à niveau est inscrit afin de faciliter la localisation», a expliqué M. Latulippe.

Le numéro d’urgence apparaît sur les boîtes grises en bordure de la voie ferrée.

En 2018, le CN installera de nouveaux panneaux bleus où seront inscrites les informations nécessaires en cas d’urgence.

«Dans votre secteur, la police du CN patrouille les régions de Drummondville et Saint-Hyacinthe. Ils effectuent des vérifications, sensibilisent les usagers des dangers de se trouver aux abords d’un chemin de fer et sévissent quand c’est nécessaire. On doit répondre à 20 000 appels de service annuellement. De ce nombre, 253 collisions sont survenues en 2016 sur le réseau, dont 63 avec au moins un décès. C’est une erreur de penser qu’on va entendre le train», a conclu M. Latulippe.

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