Brigitte Boisjoli : «Chanter du Plamondon, tout un honneur»

Brigitte Boisjoli : «Chanter du Plamondon, tout un honneur»
Pour Brigitte Boisjoli

C’est hier soir que la Drummondvilloise Brigitte Boisjoli lançait officiellement son nouvel album, «Signé Plamondon», un disque composé entièrement de pièces issues du répertoire du grand Luc Plamondon. Pour l’occasion, elle avait donné rendez-vous à ses fans dans son propre patelin, plus précisément aux Promenades Drummondville. 

Pour la chanteuse, ce quatrième album représente quelque chose de spécial. «Au cours des derniers mois, j’ai tellement de fois chanté du Plamondon. De sortir l’album, c’est un moment privilégié. Surtout que la réalisation a été pré-produite par mon conjoint Jean-Philippe Audet, dans le sous-sol de notre maison, durant mes dernières semaines de grossesse en décembre», a laissé entendre celle qui a auparavant popularisé les albums Fruits défendus, Sans regret et Patsy Cline.   

Le sceau Plamondon

Ce nouveau disque voué au succès porte vraiment le sceau du célèbre parolier.

L’histoire entre Brigitte Boisjoli et Luc Plamondon, qui a débuté il y a quelques années à Toronto, lors de l’intronisation du parolier au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens, se poursuit donc. Sur Signé Plamondon, on retrouve des chansons comme Question de feeling que Brigitte interprète avec son conjoint Jean-Philippe, La complainte de la serveuse automate, Besoin d’amour, Oxygène et plusieurs autres.

«My god, ce sont tous de gros hits, des chansons qui ont été popularisées par des vedettes comme Diane Dufresne. C’est donc un très grand honneur pour moi. Je pense sincèrement que j’étais due pour un projet comme celui-là, surtout que ce projet s’est présenté au bon moment. Et quand je me lance dans un projet, je ne le fais pas à moitié», renchérit l’artiste que le Québec a appris à connaître lors de la présentation de Star Académie 2009.

Questionnée à savoir ce que représente le fait de se retrouver à l’intérieur d’un groupe sélect qui chante Plamondon, au même titre que les Diane Dufresne, Céline Dion, Renée Claude et Nanette Workman, Brigitte Boisjoli sourit timidement.

«C’est vraiment une petite fleur mais j’essaie de ne pas trop y penser car ça pourrait me rendre plus nerveuse. Luc Plamondon m’a même déjà dit que je lui faisais penser à Diane Dufresne, plus jeune. C’est déjà très excitant. De toute façon, de chanter des textes de Plamondon rendus populaires par de grands artistes comme Diane Dufresne et Céline Dion, c’est déjà un quelque chose en soi».

Dès ce lancement officiel passé, celle qui a personnifié de belle façon Sally Bowles dans la comédie musicale Cabaret amorcera une longue tournée de promotion, dans le cadre d’un automne très occupé.

«C’est vrai. Il y aura toute la tournée promotionnelle du nouvel album, mais il y aura aussi les dernières représentations de la tournée Patsy Cline. Puis, il y aura le spectacle de Noël qu’il faut également préparer.

Par la suite, on amorcera la nouvelle tournée avec Signé Plamondon. Ce sera un spectacle de grande ampleur dont la mise en scène sera assurée par Pierre Séguin. On apportera beaucoup d’attention aux costumes, aux décors, à la scénographie. On a plein d’idées dans la tête pour ce spectacle qui me sortira vraiment de mes souliers de country», souligne Brigitte Boisjoli qui n’en revient pas de la belle confiance que lui témoignent le public et les diffuseurs, car déjà une quarantaine de spectacles sont prévus pour cette prochaine tournée.

Et les hymnes nationaux

Mardi dernier, la pétillante Drummondvillois a aussi impressionné des milliers de personnes en interprétant, lors du match d’ouverture du Canadien de Montréal, les hymnes nationaux d’avant-match.

«Toute une expérience. Chez nous, le hockey c’est comme une religion. Donc, quand le président du groupe Evenko, qui sera le diffuseur de la tournée Signé Plamondon, m’a proposé cette opportunité, je ne pouvais refuser. D’interpréter les hymnes devant plus de 21 000 personnes au Centre Bell et devant des milliers de téléspectateurs, c’est quelque chose. J’étais nerveuse, mais ça a tout de même bien été», conclut celle qui sera en spectacle à la Maison des arts Desjardins de Drummondville, le vendredi 27 avril 2018.

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