Le 13 août prochain seront intronisés au Panthéon des sports de Drummondville Yvon Lambert, Claude Côté et Jules Béland. Toutes mes félicitations à vous trois!
Par la présente, je voudrais parler plus spécifiquement de Jules Béland, coureur cycliste.
Dans la Revue Sportorama (juillet-août 1967), le réputé journaliste sportif Louis Chantigny disait ce qui suit du cyclisme québécois en général et de Jules Béland en particulier : dans le cyclisme québécois, «les Grands du peloton se recrutaient parmi les cyclistes qui avaient vu le jour en Europe (…) Au règne d’Aurelio Battelo, avait succédé la dictature de Giuseppe Marinoni. Il menaçait d’écraser tout le cyclisme québécois sous le poids de sa supériorité (…) Au départ d’une course, il était entendu que Marinoni gagnerait l’épreuve.»
Et Chantigny ajoutait : «Puis tout à coup (…) voilà qu’apparut l’année dernière un junior (de 18 ans) qui allait relancer la course et tirer tout le monde à sa suite. Ce prodige avait pour nom Jules Béland. La scène de son exploit : le Tour du Saguenay Lac-Saint-Jean (…) Or qu’advint-il? L’impossible. L’impensable. Presqu’un miracle (…) Ce tour qui ne devait pas être une course, fut la scène d’une des plus farouches bagarres cyclistes dont nos routes aient jamais été le théâtre (…) Béland démarra en flèche et fila jusqu’à la victoire finale.»
On sait que Jules Béland a représenté le Canada aux Jeux olympiques de Mexico en 1968. D’autres performances de sa part ont aussi meublé sa prolifique carrière. L’intronisation de Jules Béland au Panthéon des sports de Drummondville est tout à fait méritée. Bravo Jules et félicitations!
Claude Blanchette, Drummondville
