Une bourse de 100 000 $ pour une étudiante drummondvilloise

Photo de Jean-Pierre Boisvert
Par Jean-Pierre Boisvert
Une bourse de 100 000 $ pour une étudiante drummondvilloise
Catherine Dufort-Cusson (Photo : Gracieuseté)

Une Drummondvilloise, Catherine Dufort-Cusson, finissante au double DEC en Sciences humaines et Langues au Cégep de Lévis-Lauzon, a mérité une prestigieuse bourse Loran d’une valeur de 100 000 $.

Étudiante remarquable, elle fait partie des 34 jeunes Canadiens qui ont été sélectionnés parmi plus de 5000 candidats pour être boursière Loran. Elle se dit motivée par des valeurs profondément humanistes et multiplie ses implications tout en embrassant plusieurs causes.

D’une valeur de 100 000 $ répartie sur une période de quatre ans, chaque bourse Loran comprend une allocation annuelle de 10 000 $ et une dispense des droits de scolarité, l’accès aux fonds de stages d’été de 10 000 $, un programme de mentorat et la participation aux retraites annuelles et d’autres rassemblements de boursiers.

Catherine Dufort-Cusson est présidente du comité local de l’Entraide universitaire mondiale du Canada de son cégep et a participé à la mise sur pied du programme pour étudiants réfugiés. Elle est secrétaire du comité de premiers soins et du comité LGBT. En tant que membre du conseil exécutif de l’Association générale des étudiants, elle a mené une campagne d’information et de recrutement pour promouvoir l’engagement auprès des étudiants. Elle siège également au conseil d’administration du Cégep de Lévis-Lauzon. Adepte du vieil adage «Un esprit sain dans un corps sain», elle fait partie de l’équipe de cross-country des Faucons.

Elle prévoit faire ses études en droit à l’Université d’Ottawa, mais elle regardera toutes les options. «Je ne le croyais pas quand j’ai appris que j’avais cette bourse. Et j’ai encore du mal à le croire. C’est irréel. On peut dire que ça va payer mes études universitaires. Je veux aller étudier en droit et je pense que ce sera à l’Université d’Ottawa. Je veux étudier autant le droit civil que le Common Law et les deux seules universités qui donnent les deux cours sont McGill et Ottawa. Je prendrai le temps d’analyser toutes les options avant de prendre ma décision», a expliqué la jeune drummondvilloise.

André Roy, directeur des affaires étudiantes et communautaires au Cégep de Lévis-Lauzon, a exprimé ce témoignage : «Catherine est clairement une jeune femme d’exception. Je ne suis pas surpris qu’elle ait été sélectionnée comme boursière Loran. Sa personnalité, son savoir-être et son désir de vouloir changer les choses sont inspirants pour d’autres jeunes».

La sélection des boursiers Loran se distingue par l’attention particulière qu’elle accorde à la personnalité de chaque jeune. Selon les sélectionneurs, l’intégrité, le courage, la détermination et l’indépendance constituent de meilleurs indicateurs du potentiel que des mesures de rendement scolaires standards. Afin de découvrir ces qualités, on dit de ce processus de sélection qu’il est le plus rigoureux et le plus complet au Canada. Pas moins de 475 bénévoles ont interviewé 500 demi-finalistes dans 23 régions avant d’inviter 88 finalistes aux entrevues nationales les 2 et 3 février. Chacun des boursiers a été évalué par 12 individus au cours des trois derniers mois.

Partager cet article