Belle rencontre entre le CAVAC et l’AQDR

Par Gerard Martin
Belle rencontre entre le CAVAC et l’AQDR

Louise Rajotte (à l'avant

Le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) du Centre-du-Québec, dans le cadre d’une tournée de sensibilisation, a fait un arrêt au sous-sol de l’église Saint-Pierre, le lundi 7 avril, pour y échanger avec les membres de l’AQDR et leurs invités réunis pour leur café-rencontre axé sur la prévention.

À cette occasion, Sylvie Vaillancourt et Caroline Gingras, du CAVAC, ont profité de la Semaine nationale de sensibilisation aux victimes d’actes criminels pour parler de la nature de leur organisme.

Elles ont, entre autres, sensibilisé leur auditoire au vécu des personnes victimes d’actes criminels par le biais d’un DVD.

Mmes Vaillancourt et Gingras ont également expliqué les services offerts par le CAVAC dans sa mission de répondre aux besoins des victimes d’un acte criminel ayant subi une atteinte à leur intégrité physique ou psychologique et même par une perte matérielle.

AQDR

La rencontre a également permis en retour à l’AQDR Drummond/Centre-du-Québec, par l’intermédiaire de sa cofondatrice et intervenante sociale, Louise Rajotte, de mieux se faire connaître également de l’organisme.

Mme Rajotte a rappelé qu’en 1994, une coalition réunissant des citoyens aînés et des intervenants sociaux a été formée à Drummondville pour faire reconnaître la problématique de la maltraitance envers les personnes âgées.

L’instigatrice de cette coalition se rappelle trop bien qu’à cette époque, ces abus étaient considérés par plusieurs, dont des personnes en autorité, comme étant des «cas isolés».

Louise Rajotte a expliqué que la reconnaissance de ces cas d’abus était essentielle pour les gens de la coalition car, une fois le problème établi, il devient ensuite possible de réclamer des ressources pour le résoudre et pour trouver des solutions concrètes.

«Il a fallu six ans, une grande détermination pour, après deux enquêtes, avoir gain de cause», a témoigné Mme Rajotte non sans rappeler que certains aînés résidant dans des centres d’hébergement et des intervenants sociaux, dont elle-même, ont été intimidés et éventuellement reconnus comme victimes d’actes criminels.

Pour faire une histoire courte, il a résulté que cette coalition a convenu de poursuivre ses objectifs de défense des droits des aînés en lien avec la qualité de vie et la dignité de la personne, et ce, en fondant la section AQDR Drummond.

Il va sans dire, comme l’a exprimé Louise Rajotte, que l’équipe de l’AQDR se sent en conséquence concernée par cette semaine de sensibilisation.

Le moment était donc bien choisi pour souligner le beau travail effectué par les intervenants du CAVAC auprès des victimes d’actes criminels et de leurs proches.

En tant qu’intervenante et victime, Louise Rajotte a indiqué que l’arrivée du CAVAC est venu combler le chaînon manquant pour les organismes qui oeuvrent au niveau de l’intervention et de l’accompagnement auprès des personnes victimes d’actes criminels de toutes sortes.

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