Monsieur Boisvert, permettez-moi de réagir au sujet de votre article «L’école de pilotage souhaite s’asseoir avec la Ville». Il va sans dire que les citoyens vivant près de l’aérodrome ont passé une très mauvaise fin de semaine dernière.
Monsieur Cyr ne pense pas aux gens qui vivent près de l’aérodrome et la nuisance qu’il nous inflige. Il pollue par le bruit, les émanations de gaz et met tous les écoliers et les résidents en danger.
Pour récupérer de la semaine, nous n’avons que ces deux jours, samedi et dimanche. Cherchant à se ressourcer après une semaine de travail, nous sommes incommodés par ces avions qui tournent sans cesse directement au-dessus de nous à basse altitude. Tous les asthmatiques et ceux soufrant d’une bronchite ont passé une mauvaise fin de semaine dernière.
S’il y a pénurie de pilotes, monsieur Cyr n’a pas reçu le mandat du Seigneur pour combler la différence… et cela à Drummondville que je sache; que monsieur Cyr se trouve un coin perdu et investisse pour faire son école de classe internationale.
L’école n’est pas un OBNL, il en tire un profit dû au fait que la Ville assume les frais de l’aérodrome en ne chargeant aucun frais d’atterrissage, ni de départ ou autre. La gratuité de l’aérodrome est connue dans toute la province et les gens en profitent, se moquant du droit des payeurs de taxes. En contrepartie, monsieur Cyr offre-t-il de dédommager les citoyens ou même la gratuité à tout citoyen de Drummondville désirant devenir pilote?
Si l’aérodrome a un avenir ce n’est pas celui d’une plateforme aéroportuaire, un «hub» commercial ou un centre scolaire; il faut plutôt l’utiliser pour attirer les gens d’affaires locaux.
Paul Guerette
