Les stationnements incitatifs dans la mire du CRECQ

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Par Jean-Pierre Boisvert
Les stationnements incitatifs dans la mire du CRECQ
Une quarantaine d’intervenants ont participé au forum du CRECQ. (Photo : Jean-Pierre Boisvert)

Les stationnements incitatifs pour le co-voiturage sont dans la mire du Conseil régional de l’Environnement du Centre-du-Québec d’ici 2020.

Avec le Forum sur la mobilité durable, qui a réuni une quarantaine de participants mercredi, à l’hôtel Best Western, le CRECQ s’inscrit dans la démarche «Par notre propre énergie» tout en cherchant à identifier des initiatives qui pourraient être adaptées à la région centricoise.

Par exemple, pour les stationnements incitatifs, il y a lieu de regarder ça de près, selon Éric Perreault, chargé de projet au CRECQ. «Dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, on est rendu à 31 stationnements incitatifs. Ce serait facilement applicable dans le Centre-du-Québec».

L’idée est d’identifier des cases de stationnement où des automobilistes peuvent laisser leurs véhicules pour embarquer avec un partenaire qui va au même endroit. «Je sais qu’au Madrid, sur le bord de la 20, des voitures ont été laissées dans les stationnements et leurs propriétaires ont reçu un avis. S’il y avait quelques cases de stationnements incitatifs pour le co-voiturage à cet endroit, ça répondrait à un besoin pour les gens qui se rendent à Trois-Rivières ou Québec. C’est un moyen concret pour diminuer notre dépendance au pétrole», de faire remarquer M. Perreault.

Le stationnement incitatif aurait aussi certainement sa place dans les municipalités environnantes. Par exemple à Wickham, soumet-il. «Dans le stationnement de l’église, qui est presque toujours déneigé l’hiver, il pourrait y avoir quelques cases de stationnement pouvant servir à ceux qui viennent travailler à Drummondville à tous les jours. Le ministère des Transports du Québec a déjà des panneaux identifiant le co-voiturage. Il sera bien sûr important que toutes les régions du Québec adoptent la même signalisation pour identifier où se trouvent les stationnements incitatifs».

Le Projet Automatik en est un qui impressionne les gens du CRECQ. Il s’agit d’un service d’autopartage communautaire en Montérégie qui a pour mission de favoriser la mobilité des personnes à faible revenu, des personnes vivant dans l’isolement, des organismes ainsi que de la population en général.

«Un des volets de ce projet est de rendre disponible sa voiture personnelle, moyennant un prix de location, pour une courte période. On sait que nos véhicules restent stationnés dans notre cour dans 80 % du temps. Il y a aussi des flottes de véhicules, comme celles des villes ou de certaines entreprises, qui sont inutilisées le soir. Il faudrait voir comment appliquer cette formule de façon électronique. Les gens pourraient louer un véhicule inutilisé pour une courte période sans avoir à en acheter un», souligne M. Perreault.

Toujours dans le cadre de sa démarche «Par notre propre énergie», le CRECQ a réalisé une capsule vidéo dans la laquelle le maire Alexandre Cusson témoigne de sa préférence pour la marche, images à l’appui. Cette capsule sera dévoilée lors du souper du maire mardi prochain au Centrexpo Cogeco.

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