«On veut retrouver l’amour de notre métier» – Jackie Lamothe

«On veut retrouver l’amour de notre métier» – Jackie Lamothe
Dominic Laramée et Jackie Lamothe ont retrouvé l’amour du métier en s’associant à Serenis. (Photo : Ghyslain Bergeron)

SANTÉ. Un couple d’infirmiers de Drummondville, exaspéré par les conditions de travail du domaine hospitalier, a décidé de se lancer en affaires en intégrant le groupe Serenis, une compagnie de soins à domicile qui œuvre à travers le Québec. Ils espèrent ainsi retrouver le plaisir de venir en aide aux gens dans le besoin.

Jackie Lamothe est infirmière auxiliaire et Dominic Laramée est infirmier. Il y a 10 ans, ils ont intégré le marché du travail au sein de l’hôpital Sainte-Croix et du Centre Frederick-George-Heriot. Pendant cette décennie, ils ont pu acquérir de l’expérience dans plusieurs domaines hospitaliers, mais ils ont aussi vu leur qualité de vie et de travail diminuer.

«Les premières années, on avait vraiment la passion. Au fil des ans, on avait l’impression d’éteindre des feux à gauche et à droite. On s’est aperçu qu’on n’avait pas le temps d’aider les gens, juste survoler les besoins», a expliqué le couple dans la trentaine.

Afin de ne pas délaisser le métier et en cherchant des pistes de solution, ils ont découvert Serenis qui offre une solution complète de soins.

«C’est une franchise qu’on a acquise au coût de quelques milliers de dollars. Pour nous, c’était le match parfait, car nous n’avons pas de connaissances en ressources humaines, comptabilité et mise en marché. On va aller chercher son expertise pendant que nous allons faire ce que nous aimons vraiment, intervenir auprès des patients. On veut retrouver l’amour de notre métier. On espère ainsi pouvoir créer cinq ou six emplois dans un avenir rapproché», a ajouté Mme Lamothe.

Le service sera offert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Le concept de Serenis est d’offrir quatre heures de services dans diverses sphères d’interventions.

«Que ce soit pour donner un bain, changer un pansement, de l’écoute, faire un suivi ou accompagner une personne à un rendez-vous, le service est exclusivement réservé à ce patient lors de cette période. Et ce n’est pas juste pour les soins à domicile, on va pouvoir aussi se rendre dans les CHSLD. Parfois, juste sortir une personne de son environnement peut être très profitable. Si ça peut aider à diminuer la charge de travail de nos collègues, c’est tout le monde qui va en bénéficier», a renchéri M. Laramée.

Une gamme complète de services est éligible aux crédits d’impôts, ce qui rendra accessibles les soins qui sont offerts surtout à Montréal et Québec, mais aussi en banlieues. Une expansion est prévue vers les régions.

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