POLITIQUE. Ce dimanche, Drummondville sera l’hôte du Conseil général du Bloc québécois. Pour Roger Pomerleau, la question du leadership de Martine Ouellet doit se régler rapidement. «Si elle reste, elle va tuer le Bloc», déclare l’ancien député bloquiste de Drummond,
L’ancien député fédéral de Drummond de 2008 à 2011 n’y va pas par quatre chemins. «En démissionnant et en étant remplacé par quelqu’un de sérieux, le Bloc québécois pourrait aller chercher en 20 et 40 députés lors des prochaines élections fédérales», avance Roger Pomerleau.
«Si elle partait, je reviendrais», a confié celui qui milite toujours au Parti québécois lors d’une entrevue accordée à L’Express. Reste à voir si les voix dissidentes comme celle de l’ancien député amèneront la cheffe du Bloc québécois à démissionner.
Rappelons qu’à la suite du départ de sept membres le 28 février dernier, la députation du Bloc québécois ne compte maintenant que trois élus. Au sommet de sa popularité, en 1993, la formation souverainiste était représentée par 54 députés. Le Bloc québécois alors dirigé par Lucien Bouchard formait l’opposition officielle au Parlement canadien.
