EMPLOI. Le directeur général de la Société de développement économique de Drummondville (SDED), Martin Dupont, a révélé à L’Express que les missions de la SDED à l’étranger pour recruter de la main-d’œuvre vont bon train.
«La Tunisie est un nouveau marché pour nous, indique Martin Dupont. Ça fait quelques missions qu’on fait et on commence à avoir des Tunisiens qui arrivent ici. Mais on a beaucoup de Français, car on est allé plusieurs fois en France. Je dirais qu’il y a à peu près une centaine de familles françaises installées à Drummondville qui sont dans nos entreprises, grâce à nos missions de prospection économique à l’étranger».
«Ça avance très bien, poursuit-il. On part dans deux semaines [en Tunisie] avec 15 entreprises pour combler 140 postes. On est en lien avec les autorités tunisiennes pour combler des postes plus rares ici, comme dans le domaine du métal. Ce sont des postes plus spécialisés.»
Le directeur général de la SDED n’a pas voulu se prononcer sur la position de la Coalition avenir Québec (CAQ) qui souhaite faire passer le nombre d’immigrants de 50 000 à 40 000 personnes annuellement, et ce, même si la région pourrait écoper.
«On fait ce qu’il faut pour combler nos employeurs. On est très actif du côté de la main d’œuvre. L’important est que les délais de traitement soient améliorés pour les travailleurs recrutés à l’étranger», souligne Martin Dupont.
Le principal intéressé indique qu’un délai de six mois est présentement nécessaire pour un travailleur qui s’exprime en français, avant de le voir travailler dans la région, après son recrutement.
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