Le Bloc québécois en mode séduction au Centre-du-Québec

Le Bloc québécois en mode séduction au Centre-du-Québec

BLOC QUÉBÉCOIS. Une des salles de l’hôtel Best Western, sur la rue Hains, résonnait de cris réclamant l’indépendance du Québec, alors que le Conseil général du Bloc québécois s’y déroulait samedi.

Environ 200 membres du Bloc québécois provenant de partout en province (et même des États-Unis) se sont réunis au Best Western afin de discuter, notamment, des prochaines élections provinciales, du budget du parti et du projet d’indépendance du Québec.

D’après les discours entendus sur place, les bloquistes sont unanimes : le Bloc québécois est en santé et recrute plus de membres que jamais. «Nous avons beaucoup plus de membres que le Nouveau parti démocratique (NPD) et que la Coalition Avenir-Québec au sein de la province. Notre grande force, ce sont nos membres», a d’ailleurs avancé la chef du parti, Martine Ouellet.

Martine Ouellet

Le Bloc aurait récemment connu une de ses meilleures campagnes de financement depuis des années. «Malgré ce qu’on entend parfois dans les médias, le Bloc a encore toute sa raison d’être», affirme Martine Ouellet d’un ton sans réplique.

«Il ne faut pas avoir de résistance au changement. On ne peut pas faire les mêmes recettes qu’il y a 25 ans si on veut avoir des résultats différents. Je vois grand pour 2019», estime la politicienne.

Le salaire de la députée de Vachon devrait d’ailleurs être débattu par les membres au cours de la journée, lors de l’adoption du budget.

De la place pour la jeunesse

Les comité exécutif du Forum jeunesse du Bloc québécois (Camille Goyette-Gingras est au centre)

La nouvelle présidente du Forum jeunesse du Bloc québécois, Camille Goyette-Gingras, est confiante quant à l’implication des jeunes au sein du Bloc. «Les jeunes membres du Bloc sont surprenants et audacieux. Ils donnent une image fougueuse au parti, et sont plus motivés que jamais à démontrer que l’indépendance du Québec est une idée audacieuse, mais réaliste. Il ne faut pas se laisser déconcentrer par les commentaires anonymes sur Internet.»

Si aucun nom n’est actuellement ciblé comme candidat potentiel pour Drummond pour les élections de l’automne, Camille Goyette-Gingras affirme tout de même qu’elle s’assurera que les jeunes adultes soient bien représentés par le parti.

«Je pense que nous devons approcher les jeunes en leur demandant leurs forces, leurs faiblesses, et en leur laissant l’opportunité de faire ce qu’ils ont envie, et ne pas seulement se limiter au porte-à-porte.»

À LIRE : L’histoire de Roger Pomerleau, ancien député du Bloc québécois et originaire de Drummondville. 

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