Martin Tessier a effectué son dernier vol à Drummondville

Martin Tessier a effectué son dernier vol à Drummondville
(Photo : Photo Simon Lévesque)

DRUMMONDVILLE. Le Drummondvillois Martin Tessier a pu présenter l’étendu de son talent de parachutiste devant plusieurs membres de sa famille lors de son dernier vol à Drummondville. Les huit membres de l’escadron 424 de recherche et sauvetage Canada de Trenton en Ontario s’entraînaient à l’aéroport de Drummondville, ce matin.

Pour ce parachutiste originaire de Drummondville, il était spécial de s’entraîner une deuxième et dernière fois dans sa ville natale avec les membres de l’équipage du CC130-Hercules.

«Je travaille pour la recherche et le sauvetage des Forces canadiennes depuis 2005. Aujourd’hui, c’était mon dernier exercices dans le ciel de Drummondville, puisque je retourne travailler sur l’île de Vancouver où j’ai fait partie de l’escadron 442 entre 2005 et 2010. Pour ma femme, mon fils et moi, c’est un retour à la maison, même si je suis né ici, l’Ouest est maintenant notre maison», a exprimé Martin Tessier.

Les huit passagers de l’avion ont profité de cette journée très chaude pour effectuer un second passage en quelques semaines dans la région. Martin Tessier s’est entraîné avec les autres membres de l’équipage avec un exercice de largage d’équipements et de nourriture comme s’ils avaient un sauvetage à effectuer autour de l’aéroport.

«Nous nous entraînons à plusieurs endroits sur le territoire que nous desservons d’ouest en est entre Thunder Bay en Ontario et Sept-Îles sur la Côte-Nord», explique le capitaine Mathieu Corneau.

Depuis la rénovation de la piste d’atterrissage de l’aéroport régional, des avions de la taille du CC130-Hercules peuvent maintenant atterrir à l’aéroport situé dans le secteur Saint-Nicéphore.

«C’est un rehaussement de la sécurité civile qu’un avion de cette taille puisse venir atterrir ici. S’il arrivait une catastrophe dans la région un peu comme le verglas nous n’aurions pas de problème à recevoir de l’aide et de la nourriture grâce à ce type d’avion», précise le directeur adjoint de l’aéroport, Richard Sylvain.

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