Les avis publics seront simplifiés et moins techniques

Les avis publics seront simplifiés et moins techniques
Les cols blancs municipaux négociaient leur convention collective depuis novembre 2018. (Photo : Archives - Ghyslain Bergeron)

DRUMMONDVILLE. Dans le cadre de la Loi 122, la Ville de Drummondville entend apporter des modifications relativement à la publication des avis publics. Elle souhaite notamment alléger le contenu en éliminant les phrases trop administratives, et ce, dans un souci de communication efficace.

Selon Alexandre Cusson, le maire de Drummondville, la Ville entend cependant maintenir son budget annuel pour la publication des avis publics, mais prévoit l’utiliser différemment, selon les besoins.

«Nous allons privilégier le site internet de la Ville et miser sur la clarté de l’information. Nous allons continuer de publier des avis dans les journaux, mais ils ne seront plus présentés de la même façon. Nous allons les rendre plus accessibles, et enlever les termes trop administratifs. Nous comptons aussi publiciser davantage les initiatives de la ville, comme la journée gratuite du transport en commun», a-t-il indiqué, lors de la séance du conseil municipal du 16 septembre dernier.

Précisons que la Loi 122 vise principalement à reconnaître que les municipalités constituent des gouvernements de proximité et à augmenter, à ce titre, leur autonomie et leurs pouvoirs.

Si des villes ont choisi dans le cadre de cette loi de publier leurs avis publics que sur le web, la Ville de Drummondville a fait le choix d’atteindre une large clientèle.

«Il y a beaucoup de gens qui sont plus papier que web. Il faut être capable de joindre notre population, peu importe la méthode», a exprimé le maire, en insistant sur le fait que le conseil n’a pas envisagé faire des économies dans ce dossier, mais bien de bonifier la communication avec les citoyens.

«Sur un budget de 113 millions $, ça ne fait pas une grande différence alors qu’on sait que la communication est primordiale.»

Période de questions

Dans un tout autre ordre d’idée, la Ville a aussi modifié un chapitre de son règlement entourant la période de questions des citoyens lors des séances du conseil municipal.

Afin de rendre les interventions plus efficaces et de permettre à un plus grand nombre de personnes de s’exprimer, les gens qui s’avanceront dorénavant au micro devront s’identifier, limiter leur préambule à une minute et poser une question sans dépasser les cinq minutes.

«Nous avons apporté des modifications à ce règlement, simplement parce qu’il n’était pas suffisamment clair. C’est important de bien encadrer ça et de permettre à tous de prendre la parole s’ils le souhaitent», a terminé Alexandre Cusson.

 

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