L’école C, c’est dans le sac

Par Gerard Martin
L’école C, c’est dans le sac

Il n'y a pas que la présidente de la CSDC

Même si la Commission scolaire des Chênes (CSDC) devra faire preuve de beaucoup d’imagination encore l’an prochain pour loger tout son monde du secteur Saint-Charles-de-Drummond, sa patience sera largement récompensée en 2014-2015 alors que quelque 300 élèves de la maternelle, du primaire et de l’adaptation scolaire pourront faire leur rentrée dans une école toute neuve.

La bonne nouvelle a été confirmée jeudi après-midi, à l’école Bruyère, par le ministre Yves-François Blanchet, qui s’est fait le porte-parole de sa collègue, Marie Malavoy, ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), en faisant part d’un investissement gouvernemental de 7,2 millions $ en vue de la construction de cette troisième école en quatre ans sur le territoire drummondvillois.

La rencontre tant attendue a eu lieu devant les représentants de la CSDC dont la présidente Jeanne-Mance Paul, du conseil d’établissement et du personnel de l’école Bruyère dont la directrice Maryse Pépin, du représentant municipal, Pierre Levasseur, qui ont tous eu droit aux bons mots du ministre Blanchet, sans oublier Gaston Stratford, l’attaché de presse du député caquiste Sébastien Schneeberger, dont la formation a été moins complimentée par les sous-entendus du ministre Blanchet.

À l’endroit prévu

Yves-François Blanchet a d’abord rendu hommage à la CSDC, plus particulièrement à Mme Paul et à Christiane Desbiens, la directrice générale, pour toute l’énergie consentie pour doter leur commission scolaire des infrastructures scolaires à la hauteur d’une population en croissance démographique.

M. Blanchet a même affirmé que ce «trois en trois» au niveau des implantations des nouvelles écoles sur notre territoire était attribuable d’abord au travail orchestré sur le terrain par la commission scolaire et il en a profité, faisant référence à la position de la CAQ, pour se demander à haute voix pourquoi certains osent remettre en question la pertinence de ces institutions.

Les propos de M. Blanchet ont manifestement été appréciés par la présidente de la CSDC qui n’a pas manqué de remercier à son tour M. Blanchet et la ministre Malavoy pour cette bonne nouvelle pour les écoliers de Saint-Charles.

Mme Paul a profité de l’occasion pour confirmer que l’école C sera construite dans le boisé du Village québécois que lui a cédé la Ville.

La présidente de la CSDC, tout en saluant encore les autorités municipales pour leur contribution, a réitéré sa confiance à l’effet que le projet remanié afin de conserver le plus possible le couvert forestier recevra l’appui du plus grand nombre de ceux et de celles qui s’y opposaient au départ.

Chose certaine, il y a tout lieu de croire que la CSDC ne pourra se permettre un nouveau débat sur l’emplacement de la future école, si l’on considère le temps à sa disposition pour mener à bon port sa construction pour la rentrée-scolaire 2014-2015.

Outre le dossier de l’école C qui vient donc d’obtenir le feu vert, la CSDC est toujours en attente du MELS dans un autre dossier, celui du gymnase triple de l’école Marie-Rivier.

En réponse à une question d’un journaliste qui voulait savoir si cet autre projet pourrait faire l’objet d’une prochaine annonce, celui qui est ministre responsable des régions Centre-du-Québec et de la Mauricie n’a pas été trop rassurant, même s’il se dit personnellement conscient de son importance.

«Il faudrait à tout le moins à court terme que l’opposition cesse de bloquer le projet de loi 25 pour que l’on puisse d’abord débloquer le budget. Mais à plus long terme, je ne suis pas en mesure de dire comment il sera reçu par le MELS car c’est un projet qui doit répondre à des exigences très précises», a reconnu un Yves-François Blanchet qui s’est montré davantage optimiste quant à l’annonce de l’implantation du campus universitaire.

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