Le sort d’Orléans Express se jouera bientôt

Le sort d’Orléans Express se jouera bientôt
La construction du nouveau terminus

DRUMMONDVILLE. L’avenir de la compagnie Orléans Express, qui dessert notamment Drummondville, dépend davantage de la décision prochaine de la Commission des transports du Québec (CTQ) que de l’aide financière de 450 000 $ que vient de lui accorder le gouvernement du Québec, une aide qui fait l’objet d’un questionnement de la part du député de Johnson, André Lamontagne, porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’économie.

À la suite d’un article paru dans Le Devoir, laissant craindre une fermeture de l’entreprise, qui attend impatiemment la décision de la CTQ à qui elle a demandé de cesser de desservir plusieurs villes en région afin de se refaire une santé financière, il paraît plus évident que jamais que c’est à ce niveau que va se jouer le sort des autocars d’Orléans Express.

Aux dires des administrateurs du transporteur, la compagnie perd en moyenne 10 000 $ par jour depuis 2013. Son plan de redressement prévoit l’abandon de plusieurs dessertes mais celle de Drummondville n’en sera pas affectée, comme nous l’avait mentionné au mois de mai Lucille Landry, propriétaire de l’agence d’Orléans Express à Drummondville. «Si vous consultez notre site web, vous verrez que la desserte de Drummondville n’est pas abandonnée, il y a même des ajouts dans les modifications proposées à comparer avec le service actuel», avait-elle affirmé.

N’empêche que le député Lamontagne et son collègue François Bonnardel, de la CAQ, ont questionné le ministre des Transports Robert Poëti à savoir comment il entend assurer le suivi du prêt de 450 000$. «Quelles sortes de balises a-t-il mises en place par rapport à cette aide? Quel suivi le ministre entend-t-il faire de cette aide d’urgence dans le cas d’une coupure de service? Est-ce que ce prêt serait alors remboursé? », a demandé M. Lamontagne.

Pour les caquistes, «la menace est très claire : si on n’autorise pas les demandes d’Orléans Express, la pérennité des services sera menacée. Est-ce que le ministre prend cet ultimatum au sérieux? Quel est son plan si la Commission des transports refuse ce que demande Orléans Express?… On ne peut pas attendre qu’Orléans Express mette la clé sous la porte ».

Partager cet article