FESTIVAL. Dans le cadre de la 11e édition du Festival de la poutine de Drummondville, les restaurateurs présents se disputaient la prestigieux trophée La Fourchette d’or. À la suite de la compilation des votes, c’est le restaurant Le Gras Dur de Montréal qui l’a remportée, samedi soir.
Les 11 camions-restaurants offraient plusieurs sortes de poutine aux festivaliers affamés. Après avoir englouti le mets québécois par excellence, les gens étaient invités à voter pour leur poutine préférée.
Les membres du groupe Les Trois Accords, tout juste avant la prestation de Lisa Leblanc, sont montés sur scène afin d’annoncer le gagnant de La Fourchette d’or.
«Le gagnant, après une lutte serrée, Le Gras dur», ont-ils crié.
Un sourire de satisfaction et de fierté était visible sur le visage des copropriétaires Annie Clavette et Stefan Jacob. Ce dernier s’est allumé un gros cigare pour célébrer la victoire.
«Je pense que c’est notre poutine Patrick Roy (voir suite du texte), qui a charmé les gens. On voulait une poutine rassembleuse comme l’était Patrick. Ça lui ressemblait», a lancé Mme Clavette, trophée à la main, seulement quelques minutes après l’annonce. En 2015, ils avaient remporté le prix avec leur camion-restaurant Le Schnitzel.
Il succède ainsi au restaurant Le Canadien qui avait remporté la palme en 2017.
Le prix Patrick Roy
Le Festival de la poutine a créé un nouveau trophée en l’honneur d’un bénévole qui est décédé au cours de la dernière année.
«Patrick Roy était bénévole depuis le début du festival. On voulait lui rendre hommage en remettant ce trophée au bénévole de l’année. Bien sûr, nous lui remettons à titre posthume en 2018», a annoncé Simon Proulx, sous les applaudissements de la foule.
La dernière
Une autre belle soirée de musique a été présentée aux festivaliers.
Matt Holubowski offrait, à son tour, son dernier spectacle en sol québécois. Entouré de six musiciens, il a surpris les amateurs de musique en interprétant «Loser» de Beck. Une belle réussite.
La formation Dead Obies, un groupe de hip-hop canadien originaire de Longueuil, a fait danser la foule qui était une fois de plus au rendez-vous.
Pour clôturer la 11e édition du Festival de la poutine, l’Acadienne Lisa Leblanc, avec son accent aussi succulent que les poutines offertes sur le site, a conquis le public.
«Je sais pas si c’est la pleine lune, mais j’ai comme l’impression que ça va mal finir «icitte à soir». C’est la foule la plus «crazy» que j’ai vu», a exprimé la chanteuse.
Un bilan complet sera dévoilé dans les prochains jours par l’organisation, mais avec une température clémente pendant les trois jours, il est à prévoir que l’édition 2018 fut un succès.
