L’ancien maire de Saint-Lucien, François Bernard, est décédé mardi à l’âge de 65 ans, après avoir combattu un cancer, a fait savoir son ami Alain Labonté dans une publication sur le réseau social Facebook.
François Bernard a été maire de la municipalité, de décembre 2016 à novembre 2017. Il avait été conseiller municipal pendant près d’une douzaine d’années précédemment. Impliqué comme bénévole au Mondial des cultures, il a marqué la vie d’Alain Labonté, alors attaché de presse de l’événement.
«François est l’ami que tout le monde rêverait d’avoir. C’est quelqu’un d’ultra-positif qui était toujours porté vers l’autre. C’était un être extrêmement intelligent et brillant, il avait tout pour lui», souligne Alain Labonté.
Ce dernier a rappelé que François Bernard a gardé le moral jusqu’à la toute fin de son combat contre le cancer.
«Dans sa chambre, la semaine dernière, il était à un stade avancé de la maladie, je lui ai demandé : “Comment ça va François”, raconte Alain Labonté, natif de L’Avenir. Il a levé les yeux et il a dit “ Je suis tellement heureux. Je mange bien, je dors bien et je suis entouré de l’amour de gens que j’aime. Tu sais quoi ? Encore une fois, je vis ma vie”. C’est ça François Bernard, même dans la difficulté, il allait chercher la lumière.»
Il ajoute que le sourire et le côté fonceur de François Bernard faisaient de lui «une personne que tu veux avoir dans ta vie». L’ancien maire de Saint-Lucien avait succédé à Suzanne Pinard-Lebeau, en décembre 2016. Cette dernière avait dû quitter son poste pour des raisons de santé. Par la suite, il ne s’était pas représenté aux dernières élections municipales, en 2017.
«Il était partout»
Selon la mairesse de Saint-Lucien, Diane Bourgeois, il est difficile d’identifier la contribution la plus importante de François Bernard pour la municipalité, en raison de la grande diversité de ses implications.
«M. Bernard était un homme altruiste, se rappelle celle qui lui a succédé à la mairie de Saint-Lucien. Il donnait un coup de main à tout le monde dans la municipalité. Il était impliqué dans tous les organismes communautaires. C’était un homme que tout le monde connaît, mais personne n’est capable de dire dans quoi il s’est démarqué davantage, parce qu’il était partout».
