La nouvelle vocation du presbytère de l’église Saint-Joseph

La nouvelle vocation du presbytère de l’église Saint-Joseph
L’Auberge St-Joseph ouvrira officiellement à la fin de l’été. (Photo : Ghyslain Bergeron)

PATRIMOINE. L’ancien presbytère de l’église Saint-Joseph de la rue Saint-Marcel s’est trouvé une deuxième vocation. Après avoir été inoccupé durant quelques années, voilà que la Fondation Yves Houle le fera revivre en y instaurant une auberge du type «bed and breakfast».

Au cours des dernières années, les lieux de culte et les bâtiments s’y rattachant ont subi plusieurs transformations. Des églises sont devenues des centres communautaires, des studios de musique et d’autres des condos.

L’ancien presbytère de l’église Saint-Joseph a été rénové pour un montant avoisinant les 100 000 $. Le nouvel établissement hôtelier portera le nom de L’Auberge St-Joseph et ouvrira ses portes officiellement vers la fin de l’été. Après avoir été rénovée et mise au goût du jour, tout en gardant son cachet antique, l’auberge offrira cinq chambres.

L’une des cinq chambres.

«Il reste quelques trucs à terminer, comme rénover la cuisine de l’auberge et améliorer le système de ventilation, mais on peut accueillir des visiteurs pour dépanner. On va aussi aménager les deux terrasses extérieures pour ajouter à l’expérience des clients. Toutes les chambres possèdent une salle de bains privée toute neuve», a précisé Sylvain Jacques, gestionnaire.

Outre les chambres réparties sur deux étages, un grand salon avec télé et une salle à manger commune seront mis à la disposition des usagers. La literie, les matelas et les accessoires de bains sont neufs.

«L’ameublement a été choisi en respectant l’histoire des lieux. Le mobilier est ancestral, les bureaux sont agencés à la décoration qui a été refaite, mais on a conservé toutes les moulures et le fini des structures», a ajouté M. Jacques.

Les rénovations seront complétées au cours des prochaines semaines. Des fenêtres ont déjà été changées, mais l’extérieur du bâtiment ne subira aucune modification. L’emplacement de l’auberge, près des tous les services, sera autosuffisant.

«Auparavant, le bâtiment était une dépense pour la fondation. Maintenant, les revenus générés par la location des chambres vont permettre la continuation de la mission de la fondation qui est la prévention du suicide. On va avoir un comptoir de vente de petits délices à la réception, mais il reste des permis à obtenir. Je ne vous cache pas que nous avons quelques projets à venir aussi», a ajouté Sylvain Jacques.

Pour le moment, aucun emploi ne sera créé, mais l’ouverture de l’auberge permettra le maintien de postes comme le pâtissier et le préposé à l’entretien.

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