Dossier Mario Roy : une requête de rejet d’appel

Dossier Mario Roy : une requête de rejet d’appel
Mario Roy. (Photo : Photo d'archives, Frédéric Marcoux)

Me Eliane Hogue, représentant le Barreau du Québec, a fait savoir son intention de plaider pour rejeter l’appel de Mario Roy, mardi, au Palais de justice de Drummondville. Celui-ci a fait appel du verdict, le 17 septembre dernier, après avoir été reconnu coupable d’avoir pratiqué illégalement le droit.

Me Eliane Hogue aura quelques semaines pour confectionner un rapport d’une dizaine de pages pour faire valoir sa requête, a fait savoir le juge Mario Longpré de la Cour supérieure. Mario Roy, qui se représente seul dans le dossier, disposera d’un délai similaire pour prendre connaissance de la requête, avant de retourner en cour le 9 janvier prochain.

Ce dernier a qualifié la demande de Me Hogue de «requête bâillon», lors de son passage devant le juge. Quelques minutes plus tard, l’accusé a expliqué son point à L’Express.

«C’est complètement faux ce qu’elle dit. Elle dit que j’ai dépassé le délai d’appel qui est de 30 jours. Elle a dit que ça m’a pris 59 jours. Elle explique que le jugement a eu lieu en juillet et que la sentence a été prononcée en août. Le point de droit que j’ai fait valoir au juge est que le délai commence à partir du moment de la sentence», a résumé Mario Roy.

Lors de son passage au palais de justice, une vingtaine de personnes étaient également présentes pour supporter Mario Roy, dont quelques membres du groupe La Meute.

Celui-ci avait écopé d’une amende totale de plus de 7500$, en incluant l’ensemble des frais, après avoir été reconnu coupable. Il soutient que le Barreau du Québec tente de lui «extorquer» cette somme d’argent.

Les faits reprochés à Mario Roy remontent au 14 novembre 2016 au 1er mars 2017, alors qu’il travaillait sur la route Caya à Wickham. Le 26 septembre dernier, le principal intéressé avait mentionné à L’Express ne jamais avoir prétendu exercer la profession d’avocat.

«Je n’ai jamais dit que j’étais avocat. La réalité est que les gens m’amenaient leur dossier; j’étudiais le dossier, je regardais leurs preuves et je faisais leur requête à la place de l’avocat», avait-il alors indiqué.

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