J’ai mal à ma fierté!

J’ai mal à ma fierté!
Hôpital Sainte-Croix. (Photo : Archives)

BILLET. Un examen visuel des drapeaux du Québec se trouvant sur ou devant les édifices publics de Drummondville permet de constater leur état lamentable. C’est à se demander si notre gouvernement connaît sa propre Loi sur le drapeau et les emblèmes du Québec.

À titre d’emblème national, depuis son adoption il y a 70 ans sous la gouverne de Maurice Duplessis, le drapeau du Québec doit être déployé devant les édifices publics relevant de notre gouvernement. À titre de symbole d’appartenance et de respect à notre nation, il doit être exempt de déchirure ou de lacération, c’est la Loi!

À quelques semaines de la Fête nationale, j’ai parcouru Drummondville, le 12 et le 14 avril, afin de constater l’état des drapeaux arborés devant ou sur les édifices publics du gouvernement québécois. Outre pour le Centre local d’emploi et la Financière agricole (bravo à ces organismes), j’ai peiné à trouver un drapeau du Québec exempt de déchirure ou de lacération, non décoloré ou accroché convenablement à sa structure.

Même les bureaux des représentants des Drummondvillois à l’Assemblée nationale ne respectent pas la Loi à la lettre. Symptomatique de la maladie de fierté qui nous affecte, la palme du drapeau le plus désagrégé revient… à l’Hôpital Sainte-Croix. En plus d’être décoloré, notre étendard y est lacéré et troué.

Il faut avoir voyagé aux États-Unis pour constater que nous sommes loin d’être exemplaires dans le traitement que l’on apporte à notre drapeau. Les Américains ne sont pas exempts de défauts dans tous les domaines, mais il faut reconnaître, individus comme institutions, qu’ils arborent leur bannière étoilée avec respect.

Prenons exemple sur eux et arborons fièrement notre fleurdelisé.

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