Taxe scolaire : un gouvernement caquiste ferait baisser la facture de 64 %

Taxe scolaire : un gouvernement caquiste ferait baisser la facture de 64 %
Le candidat caquiste André Lamontagne a tenu à faire le point sur sa campagne jusqu’à présent. (Photo : (Photo Lise Tremblay))

JOHNSON. Deux semaines et trois jours après le lancement de la campagne électorale, André Lamontagne, candidat de la Coalition Avenir Québec (CAQ) dans Johnson, a tenu à faire le point sur sa campagne jusqu’à présent et a rappelé aux familles centricoises qu’un gouvernement caquiste fera baisser la taxe scolaire.

«Cet engagement-là est vraiment significatif pour le portefeuille des gens, car les Centricois souffrent du fait que taux de la taxation scolaire fait partie des plus élevés au Québec. Il est à 0,30 $ du 100 $ d’évaluation versus d’autres régions où le taux est à environ 0,11 $ du 100 $. Notre engagement est d’établir un taux national. Pour les gens du Centre-du-Québec, on parle donc d’une diminution de la taxe scolaire de 64 % sur quatre ans. Ça veut dire qu’un citoyen qui reçoit aujourd’hui un compte de 500 $ le verra baisser jusqu’à 200 $», a fait observer M. Lamontagne en précisant que pour la partie montérégienne de la circonscription de Johnson, la baisse serait de 41 %.

Pour poursuivre dans le volet «famille», André Lamontagne a rappelé l’engagement de son parti de verser des allocations familiales plus équitables en plus de rembourser une partie des coûts des lunettes ou des lentilles cornéennes pour les jeunes de moins de 18 ans.

Pour ce qui est des aînés, la CAQ envisage améliorer les conditions d’hébergement.

«L’amélioration des conditions d’hébergement des personnes en perte d’autonomie et le développement des maisons des aînés répondront aux besoins des aînés actuels et de ceux qui le deviendront au cours des vingt prochaines années. On s’est engagé à en ouvrir une trentaine au Québec durant le premier mandat», a indiqué le candidat, en rappelant que son parti entend aussi bonifier le crédit d’impôt pour les aidants naturels jusqu’à 2500 $.

Agriculture

Précisant aussi que le milieu agricole souffre beaucoup de sous-investissement depuis plusieurs années, André Lamontagne a rappelé que ceux et celles qui garnissent nos garde-manger et réfrigérateurs auront accès à un fonds annuel d’au moins 50 millions de dollars pour acquérir de l’équipement, notamment.

«L’objectif de ce fonds est de permettre à nos agriculteurs d’investir, d’être plus productifs et d’être à jour», a-t-il ajouté.

La CAQ compte aussi doubler la superficie des cultures en serre au cours des cinq prochaines années. «Nous investirons 12 M$ sur quatre ans dans un plan d’achat local comprenant une cible minimale pour les institutions publiques du Québec.»

Internet haute vitesse

Enfin, le député sortant a déploré qu’encore aujourd’hui, dans la circonscription de Johnson, plusieurs municipalités n’aient pas accès à l’internet haute vitesse.

«On s’entend qu’en 2018, les citoyens et les entreprises qui n’ont pas accès à la haute vitesse deviennent des citoyens et des entreprises de deuxième classe, a-t-il affirmé. Aujourd’hui, on sait à quel point c’est nécessaire dans un contexte où les entreprises peuvent faire des affaires partout à travers le monde. À chaque fois qu’on accepte qu’une de nos entreprises, qui a une idée, ne soit pas supportée par une infrastructure digne de ce nom, on hypothèque son idée et son projet.»

André Lamontagne a par ailleurs rappelé que l’internet haute vitesse avait été annoncé à la grandeur du territoire en 2003. «C’était Raymond Bachand qui s’était fait porteur de ce dossier-là, à l’époque. C’était une annonce vraiment extraordinaire. Et on a eu la même annonce avec Dominique Anglade… Ensuite, un appel de projets a été lancé et 250 projets ont été déposés en trois mois. À la fin du régime libéral, seulement 83 municipalités avaient soumis des projets et, à ce jour, aucune n’est encore câblée ou « fibrée »», a poursuivi le politicien en précisant que la CAQ nommera un responsable pour la mise en place d’un programme efficace.

Enfin, concernant sa campagne électorale, André Lamontagne exprime qu’il se sent «comme un poisson dans l’eau».

«Durant les quatre dernières années, j’ai approfondi ma connaissance du comté et tissé de nombreux liens. Alors que le travail de député m’a amené à passer beaucoup de temps à l’Assemblée nationale et dans des rencontres de toutes sortes, la campagne me donne l’occasion d’être à plein temps avec les citoyens. C’est rafraîchissant. Je me sens comme un poisson dans l’eau. Je savoure chaque journée», termine-t-il.

 

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