DÉBAT. En matière d’environnement, tous les candidats étaient unanimes sur la nécessité d’inciter les entreprises à prendre un virage environnemental, sauf un, le candidat du Parti conservateur dans Drummond-Bois-Francs, François Picard.
Au sujet des énergies vertes, «ce qui me sidère est de voir les gens rêver en ce moment, on n’est pas rendu-là», a tranché François Picard. Plusieurs candidats de la région affichaient un visage stupéfait après avoir entendu ces paroles. Le candidat conservateur juge qu’il n’est pas rentable pour l’État, en ce moment, d’investir pour inciter les entreprises à faire un virage vert.
Pour sa part, la candidate de Québec solidaire dans Johnson, Sarah Saint-Cyr Lanoie, a tenu à remettre François Picard à l’ordre. La candidate de Québec solidaire avait confié à L’Express que l’environnement était son «cheval de bataille», lors de l’élection de cette année.
«Ça me sidère que vous ne compreniez pas les changements climatiques, a répliqué la candidate. Les enjeux écologiques, c’est maintenant! On ne peut pas vider nos ressources naturelles et se dire : “on va les vider et après on fera le virage aux énergies vertes”. Il faut faire la transition et on ne peut pas attendre.»
Le Parti libéral du Québec (PLQ), la Coalition avenir Québec (CAQ) et le Parti québécois (PQ) avaient tous signifié, précédemment, leur volonté de voir le Québec se démarquer mondialement en matière d’environnement.
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