La poussière retombe pour le PQ dans Drummond-Bois-Francs

La poussière retombe pour le PQ dans Drummond-Bois-Francs
Roger Pomerleau (Photo : archives, Jean-Pierre Boisvert)

ÉLECTIONS. Au surlendemain de l’expulsion du candidat Pierre Marcotte par le chef Jean-François Lisée, qui a fait grand bruit sur la scène nationale, la poussière commence à retomber au sein de l’équipe électorale du Parti québécois (PQ) dans Drummond-Bois-Francs.

Déjà, deux candidats ont été pressentis par les organisateurs de la campagne péquiste. La date limite pour qu’un candidat soit officiellement inscrit auprès du directeur du scrutin a été fixée au 15 septembre, soit 16 jours avant l’élection du 1er octobre.

«On doit se revirer de bord assez vite pour trouver la bonne personne. En temps normal, ce sont nos membres qui votent pour le candidat qui sera choisi à l’échelle locale, mais une fois que la campagne est déjà commencée, on n’a pas le temps de faire une assemblée d’investiture. C’est donc la haute-direction nationale du PQ qui décide de la suite des choses. Il y a une enquête qui est faite sur chaque candidat», a expliqué le directeur de la campagne du PQ dans Drummond-Bois-Francs, Roger Pomerleau.

«L’un des candidats, une femme, doit d’ailleurs passer en entrevue avec la permanence nationale aujourd’hui. Ensuite, ça pourrait être à nous de la rencontrer ici, puis de la présenter aux médias. Il faudra aussi trouver rapidement les 100 signatures nécessaires pour déposer sa candidature», a ajouté l’ancien député du Bloc québécois.

Contre vents et marées, les organisateurs péquistes dans Drummond-Bois-Francs ont tenu une assemblée dans leur local électoral de la rue Heriot, mercredi soir, soit seulement quelques heures après le renvoi expéditif de Pierre Marcotte. Initialement, cette rencontre devait servir à inaugurer le local… et à présenter le candidat aux militants.

«Une soixantaine de personnes se sont présentées. Notre local ne peut pas en contenir plus! Ce sont nos bénévoles pour la campagne et tout le monde était enthousiaste. On n’a pas eu une seule question sur le départ de notre candidat. Tout le monde est prêt à travailler avec le candidat qui sera choisi», a affirmé Roger Pomerleau.

«Bref, on continue de travailler malgré les circonstances. On fait avec le destin», a conclu l’ex-politicien de 71 ans, qui a été député bloquiste dans Anjou-Rivière-des-Praires entre 1993 et 1997 ainsi que dans Drummond entre 2008 et 2011.

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