La politique, une flamme qui l’anime depuis toujours

La politique, une flamme qui l’anime depuis toujours
Des pancartes de Québec solidaire ont été volées dans Johnson (Photo : Frédéric Marcoux)

ÉLECTIONS. «L’écologie m’a toujours intéressée et le fait que je suis nouvellement maman pour une deuxième fois m’a motivée à me lancer en politique. Je me suis dit : “il faut que je le fasse”», raconte Sarah Saint-Cyr Lanoie, candidate de Québec solidaire dans la circonscription de Johnson.

La candidate tenait à faire la différence pour l’avenir de son garçon de quatre ans et de sa fillette de quatre mois. Selon elle, l’alarme a sonné sur le plan environnemental et il est temps de changer drastiquement les choses. Malgré la flamme qui l’anime, Sarah Saint-Cyr Lanoie avoue que «ça prend du courage pour se lancer en politique» avec deux jeunes enfants à la maison. Celle qui est âgée de 34 ans réalise un rêve de jeunesse en se présentant dans sa région.

«Ma mère me racontait qu’à l’âge de quatre ans, je disais que j’allais être première ministre du Québec. Au secondaire, notre prof de mathématique nous avait demandé d’écrire quel était notre rêve sur la première page de notre cahier et j’avais marqué que c’était de devenir première ministre. On dirait que j’avais ça dans le sang. Je ne sais pas pourquoi, mais je voulais que notre voix soit attendue.»

Animée par la volonté de donner une chance équitable à tous, Sarah Saint-Cyr Lanoie souhaite être le porte-voix à Québec pour les jeunes, les femmes et pour tous les citoyens de la région.

Un long périple

Même si elle avait été acceptée en sciences politiques, les intérêts variés de la candidate dans Johnson  ont mené cette dernière à étudier dans un baccalauréat bidisciplinaire en cinéma et communication. Au terme de ses études, elle a travaillé pour une compagnie de voyages éducatifs où elle devait accompagner des élèves. À ce moment, elle a eu «la piqûre des voyages».

«Je suis partie un an en France et je suis restée six ans là-bas. On a eu notre fils en France, mais j’ai dit à mon conjoint que j’avais envie de me rapprocher de ma famille à Drummondville, mentionne celle qui travaille dans une firme multimédia, dans le secteur de la réalité virtuelle à L’Avenir.

Après avoir entre autres travaillé comme tutrice d’anglais et dans une fromagerie dans le secteur de la vente, lors de son passage dans l’hexagone, Sarah Saint-Cyr Lanoie a senti le besoin de revenir à Drummondville. Ses voyages ont accentué son désir de faire la différence sur le plan environnemental. La candidate dans la circonscription de Johnson a notamment déploré que l’énergie nucléaire soit encore utilisée en France.

«Je veux qu’on soit des précurseurs au Québec et que les gens puissent se dire :“ le Québec a réussi à faire le virage à gauche en allant vers des énergies renouvelables”. […] Il faut agir, les gens vont s’adapter et tout le monde va en sortir grandi à être novateur. Il y a aussi de l’argent à faire avec l’exploitation des énergies renouvelables qui sont inépuisables et qui font en sorte de ne pas polluer».

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