Diane Roy préoccupée par le sort des plus démunis

Diane Roy préoccupée par le sort des plus démunis
Diane Roy est entourée du candidat péquiste dans Johnson, Jacques Tétreault, et de l’ex-ministre et député péquiste dans Drummond, Normand Jutras. (Photo : Jonathan Habashi)

ÉLECTIONS. D’aussi loin qu’elle se souvienne, Diane Roy a toujours ressenti le besoin de venir en aide aux plus démunis de la société. C’est ce désir de justice sociale qui a poussé cette femme d’affaires de 51 ans à se lancer en politique.

Candidate pour le Parti québécois (PQ) dans la circonscription de Drummond/Bois-Francs, Diane Roy possède une vaste expérience dans la gestion des ressources humaines. Celle qui est originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu œuvre aujourd’hui comme travailleuse autonome en soins de santé, plus spécifiquement les soins podologiques.

«Je viens d’un milieu où j’ai acquis de bonnes valeurs, dont le respect des autres. On m’a également enseigné qu’il faut étudier et travailler fort pour avoir ce qu’on veut dans la vie. Il n’y a rien de gratuit ou qui nous tombe dans les mains. J’aime apprendre pour renouveler mes connaissances et les partager. Je suis à l’écoute des préoccupations des gens, particulièrement les plus vulnérables tels que les enfants, les aînés et les personnes handicapées», raconte Diane Roy.

Pour illustrer ses dires, Diane Roy donne cet exemple où elle est venue en aide à une personne aînée dans le cadre de son travail.

«Je n’avais pas de nouvelles d’une dame de 89 ans. Je savais qu’elle n’avait pas de proches dans son entourage. Je l’ai donc appelé et j’ai senti une faiblesse dans a voix. Je suis allé la voir et je me suis rendu compte qu’elle n’allait pas bien. Après avoir contacté les services d’urgence, je l’ai suivi pas à pas à l’hôpital jusqu’à ce que quelqu’un soit auprès d’elle. J’ai dû déplacer mes rendez-vous, mais mes clients ont compris. Elle avait besoin de moi.»

Diane Roy en compagnie de Jacques Tétreault. (Photo : Jonathan Habashi)

Souverainiste convaincue, la candidate péquiste se décrit comme une personne qui dérange et qui sait prendre des décisions pour réaliser des objectifs précis. «Je n’ai jamais accepté qu’on me dise non sans une raison valable. Je n’ai jamais eu peur de défoncer une porte pour défendre ce qui est juste et équitable. Dans le passé, mon travail m’a aussi amené à restructurer et réorganiser des milieux de travail qui en avaient besoin. Je veux contribuer à la construction de ce nouveau pays. Je suis prête à mettre mon expérience et mes aptitudes au service de cette cause. Je suis certaine que le Québec a tout pour devenir un pays prospère.»

Pour améliorer les conditions de vie des plus vulnérables de la société, Diane Roy veut contribuer à doter le Québec d’un système de santé au service des gens. «J’ai à cœur d’avoir un pays en santé. Sans ça, on ne peut pas aller très loin. Je désire contribuer à doter le Québec d’un système de santé humain, ce qu’on a oublié aujourd’hui sous les libéraux. Dans cette perspective, je travaillerai à revaloriser le rôle des CLSC, à augmenter l’aide à domicile, à donner plus d’autonomie aux professionnels de la santé autres que les médecins.»

Diane Roy se dit également aussi soucieuse de la protection de l’environnement. «À mon avis, un système de santé à la hauteur des attentes passe par un environnement de qualité. À ce chapitre, mes convictions pour une qualité de vie saine sont toutes aussi importantes que celles pour la souveraineté. Je soutiens la volonté du PQ d’abroger la loi sur les hydrocarbures, parce que je crois que l’on ne peut pas détériorer la qualité et l’accessibilité de l’eau en favorisant une économie basée sur une exploitation de ressources non renouvelables.»

Forte de son expérience professionnelle, Diane Roy a également pu développer une sensibilité à la fibre entrepreneuriale des Québécois au fil des ans. Elle adhère d’ailleurs à la position du PQ en ce qui a trait au nationalisme économique.

Par ailleurs, même si elle n’habite pas le Centre-du-Québec, Diane Roy dit apprécier ses visites dans la région. «J’adore le coin! Je viens me promener souvent ici pour le simple plaisir. Les gens sont sympathiques et agréables. C’est un milieu qui m’interpelle.»

Malgré les sondages sur la scène nationale, Diane Roy a bon espoir de déloger le député sortant, le caquiste Sébastien Schneeberger, lors de l’élection du 1er octobre. «Les gens disent qu’il est très présent dans le comté. C’est normal, c’est son travail. De mon côté, je suis moins présente parce que j’ai une entreprise à m’occuper, mais je me réserve des plages horaires pour rencontrer les gens ici. Je veux écouter leurs préoccupations. Et quand je vais être en poste comme députée, je vais bien sûr être présente», conclut celle qui est entourée par les ex-députés Roger Pomerleau et Normand Jutras au sein de son équipe électorale.

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