ÉLECTIONS. La campagne électorale étant une période privilégiée pour faire connaître ses attentes, le directeur général de la Corporation du développement communautaire de Drummond, Sylvain St-Onge, en profite pour parler de reconnaissance et d’ouverture face au milieu communautaire.
«Nos revendications au niveau national sont bien connues; on veut un soutien financier basé sur l’indexation et une véritable politique d’action communautaire. Sur le plan local, je m’attends à une attitude ouverte envers l’action communautaire. Moi je vois le député comme étant un partenaire de notre milieu et des groupes qui en font partie», soumet Sylvain St-Onge, précisant que la CDC regroupe 70 groupes communautaires autonomes et s’emploie à agir comme interface entre ses membres et les acteurs du milieu, comme ceux de l’économie et de la politique.
«Travailler avec nos élus dans un esprit de reconnaissance et d’ouverture est un gage de succès envers le mouvement communautaire. C’est sûr que tout n’est pas toujours beau dans notre milieu; nos organismes sont là pour résoudre des problèmes, d’où la nécessité de leur présence. On se réjouit de la présence de bénévoles mais ceux-ci doivent être encadrés par des travailleurs et des travailleuses, qui le font pour des peanuts.
«Pour certains partis politiques, le programme du communautaire ne dépasse pas deux lignes. Pour d’autres, c’est un peu plus étoffé. Il y a du travail à faire. Avec les deux députés actuels, ça va bien. Étant donné qu’on ne choisit pas, il faut développer une relation nouvelle avec ceux qui sont élus et poursuivre avec ceux qui sont réélus. Nous, nous ne prenons jamais pour acquis que les gens nous connaissent. Il faut continuellement travailler à démystifier le milieu communautaire», de souligner Sylvain St-Onge.
