PORTRAIT. À 20 ans, Kevin Deland, candidat au Parti libéral du Québec (PLQ) pour la circonscription de Drummond–Bois-Francs, a décidé de faire le grand saut en politique malgré son jeune âge. Il a mis sur pause ses études en économie à l’Université Concordia et a profité de l’été pour bâtir sa jeune équipe qui mènera sa campagne électorale.
« La population veut du renouveau et c’est ce que j’offre comme candidat. Pour cette raison, mes chances de remporter les élections sont bonnes », soutient le jeune politicien.
Il ajoute à cela : « Évidemment, mon rôle de candidat vient avec de grosses responsabilités et une pression supplémentaire. C’est tout un apprentissage. Par exemple, la semaine passée, j’ai fait un débat avec les autres candidats devant des centaines de personnes. Selon moi, il ne faut pas considérer seulement mon jeune âge, mais plutôt mes expériences et mes convictions qui m’ont mené à être candidat. »
À ses 18 ans, Kevin Deland part en Inde pendant un mois afin d’enseigner l’anglais dans un village éloigné des grandes villes. « Je suis revenu de là-bas avec une autre mentalité. J’ai réalisé que les conditions de vie sont parfois difficiles et que l’engagement c’est important si on veut améliorer cela », raconte le candidat.
S’impliquer lui vient naturellement
La politique est un sujet qui l’intéresse depuis son plus jeune âge. « J’ai toujours aimé m’informer et prendre part à des débats en classe. Quand j’étais au primaire, j’ai même été élu ministre de l’Environnement et j’avais dû faire un discours devant 300 élèves », dit-il en se remémorant ces souvenirs.
Après son voyage, où il a vécu un grand choc culturel, ainsi qu’un cours au cégep en philosophie politique qui l’a passionné, il s’est impliqué officiellement au sein de la Commission-Jeunesse du PLQ.
Lors de l’entrevue dans les locaux de L’Express, M.Deland a expliqué pourquoi il a choisi le PLQ plutôt qu’un autre parti. « C’est le seul parti qui a des valeurs définies et qui en tient compte lors de la prise de décisions. Le PLQ a aussi, selon moi, la meilleure équipe et le meilleur plan, à long terme, pour augmenter la qualité de vie des Québécois. »
Selon lui, le plan électoral dévoilé graduellement par M. Couillard pendant la campagne est réalisable. « Ce n’est pas des nuages », dit-il. D’ailleurs, s’il est élu comme député, M. Deland souhaite utiliser sa voix auprès du gouvernement afin de s’attaquer aux enjeux locaux tels que le vieillissement de la population, le haut taux de décrochage scolaire, la gestion de l’offre et la pénurie de main-d’œuvre.
