Un «start-up» drummondvillois vise le marché international

Un «start-up» drummondvillois vise le marché international
Cédric Boivin, fondateur et président-directeur général de l'entreprise Secure Exchanges.

Depuis maintenant près de trois ans, Cédric Boivin travaille au développement de la compagnie Secure Exchanges, une technologie spécialisée dans la sécurisation de courriels, textos, documents et plus encore. Après des débuts prometteurs au Canada, l’entreprise souhaite maintenant s’ouvrir aux marchés américains, européens et australiens.

Programmeur de formation, Cédric Boivin, fondateur et président-directeur général de Secure Exchanges, croit que son entreprise répond à un besoin maintenant essentiel dans la transmission de données informatiques. «Il y avait une problématique flagrante dans le marché de l’échange d’information par courriel. Beaucoup de renseignements circulent sur le Web sans aucune protection. Avec Secure Exchanges, nos clients peuvent dorénavant procéder à l’envoi et à la réception de données en toute confidentialité, sans jamais laisser de traces», affirme-t-il.

Secure Exchanges représente l’une des premières technologies de sécurisation de données ouverte au grand public. Ceci n’empêche toutefois pas son fondateur de multiplier les éloges de son entreprise. «Nous sommes les plus efficaces sur le marché, mentionne M. Boivin. Depuis quelques mois, plusieurs autres compagnies ont tenté de copier notre modèle, mais nous offrons des avantages inégalés par nos compétiteurs», tranche M. Boivin.

Entre autres, Secure Exchanges permet de protéger des communications de manière bidirectionnelle et d’échanger des courriels allant jusqu’à 10 gigaoctets, le tout, avec la majorité des logiciels de messagerie Web comme Outlook, Gmail, etc.

Avec présentement trois employés à temps plein et quelques pigistes, l’entreprise basée à Drummondville devrait procéder à l’embauche de quelques travailleurs supplémentaires au cours des prochains mois, le tout dans le but de répondre à une demande grandissante. «Il y a un engouement de plus en plus présent, explique-t-il. Nous avons des appels de l’Europe, des États-Unis et de l’Australie. Nous souhaitons avoir 10 employés d’ici mai 2019 pour desservir notre clientèle partout dans le monde», conclut Cédric Boivin.

 

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