L’école Jeanne-Mance sera mieux outillée pour l’anxiété

Photo de Cynthia Martel
Par Cynthia Martel
L’école Jeanne-Mance sera mieux outillée pour l’anxiété
(Photo : Archives)

L’école Jeanne-Mance a été ciblée par un groupe de chercheurs de l’Université de Sherbrooke afin de développer et d’implanter un programme de prévention et d’intervention à propos des troubles anxieux.

«À l’automne, j’ai reçu un appel de Robert Pauzé, directeur du Centre RBC d’expertise universitaire en santé mentale destiné aux enfants, adolescents et jeunes adultes. Il m’a parlé de cette recherche et j’ai tout de suite été enchanté», indique Stéphane Guilbert, directeur de l’école Jeanne-Mance, précisant que l’exercice se fait dans plusieurs écoles en province.

Le processus se déroule évidemment en différentes étapes. D’abord, avec l’aide de quelques-uns de ses collègues, M. Guilbert devait dresser le portrait des élèves par échantillonnage afin de documenter les principales caractéristiques des jeunes des différents niveaux secondaires sur le plan de leur adaptation personnelle et sociale et sur la prévalence des troubles anxieux.

«Il fallait remplir des questionnaires et ceux-ci seront analysés par les chercheurs», fait-il savoir.
Puis, il devait veiller à former un comité d’experts composé de professionnels du milieu scolaire et du réseau de la santé et des services sociaux, de chercheurs de différentes disciplines, d’intervenants d’organismes communautaires, de décideurs et même, de parents. Au moment de l’entrevue, le comité n’était pas encore formé.

«Ces personnes devront mettre en place, selon les informations qu’ils auront entre les mains, un plan d’action pour intervenir de façon préventive dès septembre.»

Elles pourraient décider, par exemple, de cibler une portion de la clientèle ou d’implanter progressivement un programme selon les niveaux secondaires.

«C’est super intéressant et formateur de participer à cette recherche. Nous avons bien hâte de voir les résultats. Lorsque ça fera un an que le programme sera implanté, l’objectif est de faire le même exercice dans les autres écoles secondaires du territoire», conclut M. Guilbert, enthousiaste.

Partager cet article