Des heures d’attente pour avoir du cannabis

Des heures d’attente pour avoir du cannabis
Yves Desjardins a plaidé coupable à un chef d’accusation de voies de fait causant des lésions. (Photo : Archives - Ghyslain Bergeron)

CANNABIS. Mercredi 17 octobre 2018. L’histoire du Canada est marquée par la légalisation du cannabis récréatif. À Drummondville, la Société québécoise du cannabis (SQDC) a ouvert ses portes sur le boulevard Saint-Joseph et les amateurs se sont déplacés en grand nombre afin de mettre la main sur un produit de cannabis.

Il était 10 heures quand les portes se sont ouvertes et déjà, une longue file d’attente s’était formée le long du bâtiment qui abrite d’autres commerces.

Environ 200 personnes attendaient patiemment de pouvoir entrer dans le local de la SQDC.

«Ça fait un bon deux heures qu’on attend. La seule chose qu’on espère c’est qu’il n’y aura pas de rupture de stock avant que ce soit notre tour. Ça ferait (il se ravise !) suer de se faire revirer de bord», a commenté un futur client qui estimait devoir encore attendre une bonne heure.

À 14 h, le long cordon humain ne s’essoufflait pas. Des gens de tous les âges se trouvaient parmi la foule.

«Nous allons offrir principalement de la fleur (de cannabis) séchée et de la fleur moulue, des produits pré-roulés, des gélules, des bouteilles d’huile et des atomiseurs», a résumé le porte-parole de la SQDC, Mathieu Gaudreault, soulignant au passage l’absence de produits comestibles.

Douze succursales de la SQDC ont ouvert leurs portes aujourd’hui.

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