Démolir le Centre Saint-Paul, un mal nécessaire selon Canimex

Démolir le Centre Saint-Paul, un mal nécessaire selon Canimex
Le Centre Saint-Paul. (Photo : (Photo : Ghyslain Bergeron))

ÉCONOMIE. «On avait un projet pour le Centre Saint-Paul et on trouve ça plate de mettre ce bâtiment à terre. Ça nous fait retarder nos projets». L’agent de gestion immobilière de la compagnie de Roger Dubois, Maxime Turcotte, explique la décision de son équipe pour aller de l’avant.

Le Centre Saint-Paul, l’ancien centre administratif de la Commission scolaire des Chênes (CSDC) ne sera pas démoli de «gaité de cœur», avoue Maxime Turcotte. Ce dernier mentionne que la démolition de l’immeuble est la meilleure solution pour assurer la qualité du sol à long terme. Il souligne que, de cette façon, les chances de succès, pour parvenir à sauver le terrain pollué pendant plusieurs années avec des déversements d’hydrocarbures, s’élèvent à «95%». La situation devait se régler, considérant la somme investie par la CSDC pour se conformer aux normes environnementales, une facture s’élevant déjà à plusieurs centaines de milliers de dollars.

«Dans notre contrat, il y avait un passage qui indiquait que la CSDC se devait de décontaminer le terrain dans un délai raisonnable. L’année dernière, nous leur avons envoyé une mise en demeure, car ça faisait cinq ans. Ce qu’on voulait, ce n’était pas de l’argent, c’était de trouver une solution», résume l’agent de gestion immobilière.

Le permis de démolition a récemment été accordé par la Ville de Drummondville. Maxime Turcotte garde un mince espoir de voir la destruction de l’immeuble se concrétiser sous peu.

«On pensait utiliser le bâtiment jusqu’à tout récemment. On cherchait de l’espace bureau et on avait déjà pensé à en aménager dans le Centre Saint Paul, souligne Maxime Turcotte. On met ça à terre, il faut encore que la CSDC décontamine le sol. Ça me surprendrait qu’on y arrive avant l’hiver, parce qu’on est encore dans la phase d’enlever l’amiante à l’intérieur de l’immeuble.»

Pour le moment, le groupe Canimex évalue ses options. Aucun projet n’est présentement sur la table pour planifier l’avenir du terrain qui sera vacant. Maxime Turcotte insiste sur le caractère conjoint de ce dossier avec le sort de l’ancienne usine Sylvania qui sera connu dans les prochaines semaines.

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