CGI à Drummondville : la présence du campus a été un critère

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Par Jean-Pierre Boisvert
CGI à Drummondville : la présence du campus a été un critère
Michael Godin, VP principal chez CGI (Photo : Jean-Pierre Boisvert)

La présence du campus universitaire a joué un rôle prépondérant dans la venue de CGI à Drummondville où l’entreprise de renommée mondiale prévoit ouvrir un nouveau centre d’excellence d’ici décembre et créer 300 emplois dans les cinq prochaines années.

«Le campus a en effet été un de nos critères pour s’établir à Drummondville», a affirmé Michael Godin, vice-président principal de CGI, lors de la conférence de presse qui s’est déroulée ce matin au Centrexpo Cogeco en présence de nombreux intervenants dont le maire Alexandre Cusson et le directeur général de la Société de développement économique de Drummondville (SDED), Martin Dupont.

Saluant le professionnalisme de la Ville de Drummondville et de la SDED pour l’accompagnement prodigué tout au long du processus décisionnel, M. Godin a dit que d’autres critères ont été considérés. «Nous avons évalué plusieurs villes du Québec afin d’établir notre nouveau centre. Drummondville s’est démarquée par son fort dynamisme économique, son emplacement au carrefour de plusieurs grandes villes qui favorise l’accès à une main-d’œuvre de qualité et à des partenaires locaux de choix».

Il a fait savoir que ce centre d’excellence se spécialisera en transformation numérique et en innovation et ciblera plus particulièrement le secteur financier, le commerce de détail et le secteur manufacturier. «Nos clients pourront bénéficier d’une expertise de pointe et de solutions technologiques de nouvelle génération, leur permettant d’accélérer leur transition vers le numérique et de s’adapter aux nouvelles tendances».

Le montant de l’investissement n’a pas été dévoilé. On a appris que le centre d’excellence de Drummondville, le septième de la société après Saguenay, Sherbrooke, Québec, Shawinigan, Montréal et Gatineau, verra le jour dans le Carrefour de la nouvelle économie, 506, rue Jean-Berchmans-Michaud.

Consolider la diversification économique

«C’est un grand jour, s’est exclamé Alexandre Cusson. Cette annonce consolide encore une fois la diversification de l’économie drummondvilloise qui a trop longtemps été mono-industrielle. CGI va s’arrimer avec le campus de l’UQTR, en droite ligne avec le projet du CNIMI (Centre national intégré du manufacturier intelligent), ce qui ne va pas sans créer une pression sur le ministère de l’enseignement supérieur. De plus, la venue de CGI nous permet de développer le secteur tertiaire, un créneau porteur de changements et associé à des salaires moyens plus élevés et à des activités qui requièrent une haute intensité en savoir».

La SDED a bien entendu contribué étroitement aux discussions afin de convaincre CGI de s’implanter à Drummondville et elle poursuivra sa collaboration et son accompagnement professionnel pour lui assurer une installation rapide et efficace de ses bureaux pour une mise en action de son centre dès décembre prochain. La SDED offrira également son support à CGI lors de sa participation au prochain Défi Emploi Drummond, les 1er, 2 et 3 novembre 2018, où elle y recrutera de nombreux professionnels issus des technologies de l’information (TI) et de la transformation numérique.

«L’implantation de CGI dans la communauté économique drummondvilloise bonifie hautement notre bassin d’entreprises et fera rayonner notre collectivité d’affaires dans un secteur jusqu’à maintenant sous-représenté à Drummondville. Son installation prochaine amorcera sans aucun doute la venue de nombreuses autres entreprises en tertiarisation», s’est dit d’avis Martin Dupont.

Fondée au Québec en 1976, CGI figure parmi les plus importantes entreprises indépendantes de services-conseils en technologie de l’information (TI) et en management au monde. Elle compte 74 000 professionnels, dont 7500 au Québec. La compagnie offre des services-conseils en TI et en management, des services d’intégration de systèmes et d’impartition ainsi que des solutions de propriété intellectuelle. Elle génère des revenus annuels de 10,8 milliards de dollars canadiens. Ses actions sont inscrites à la Bourse de Toronto (GIB.A) ainsi qu’à la Bourse de New York (GIB).

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