CFE : un modèle, selon le ministre Barrette

CFE : un modèle, selon le ministre Barrette
La coupe du ruban a eu lieu lors de l’inauguration du Centre famille-enfant Girardin de Drummondville. (Photo : Simon Lévesque)

SANTÉ. Le Centre famille-enfant (CFE) Girardin sera souvent cité en exemple, si l’on se fie aux propos du ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, qui a procédé à son inauguration cet après-midi.

«C’est déjà un exemple. Le fait d’avoir un environnement où tout est intégré, c’est la voie de l’avenir. Là où l’établissement est encore plus un modèle, c’est que nous avons réussi à intégrer des sages-femmes. Si vous allez dans une maison de naissance, c’est presque la même chose qu’ici», précise M. Barrette, devant un auditoire fébrile.

Il faut ajouter que selon lui, il est possible pour le CFE d’avoir un environnement, une qualité et une intimité qui sont au même niveau qu’une maison de naissance. Pour M. Barrette, cet établissement est un environnement optimal et bien dessiné avec des gens qui travaillent à ce que l’accouchement et la grossesse soient le meilleur possible.

Ce dernier a aussi rappelé la raison pour laquelle il a donné le feu vert au projet en 2015.

«J’ai trouvé en période de retour à l’équilibre budgétaire que c’était une bonne idée d’aller de l’avant, il y avait un besoin, il y avait une forte fondation, j’ai dit oui en 2015 et aujourd’hui, nous inaugurons cette belle réalisation. Je suis fier des gens d’ici qui ont poussé ce projet», raconte le ministre de la Santé et des Services sociaux.

Selon le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, le coût total du projet est de 34 M$, assumé en majeure partie par le ministère de la Santé. Il s’agirait d’une économie de 2 M$ sur le montant budgété et autorisé. Précisons que la Fondation Sainte-Croix/Heriot et ses donateurs ont contribué à hauteur de 3,855 M$.

D’ailleurs, pour la Fondation, l’inauguration est un moment important pour l’hôpital, mais aussi pour elle.

«C’est certain que nous sommes fiers et aussi soulagé que le projet soit finalement réalisé. Cela fait quand même plusieurs années que nous attendons le Centre famille-enfant et que nous avions amassé les sous. C’est vraiment rassurant pour les donateurs ainsi que les bénévoles et c’est donc une très belle journée pour nous aujourd’hui», spécifie le président du CA de la Fondation Sainte-Croix/Hériot, David Vallière.

Le projet, qui est dans les cartons depuis plusieurs années, aura finalement trouvé son dénouement après que quatre ministres de la santé aient touché au dossier, sans compter tout le temps investi par deux maires de Drummondville, des députés et de nombreux membres de la Fondation.

Aux yeux du député de la circonscription de Drummond-Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, qui s’implique dans le dossier du CFE depuis son arrivée dans l’arène politique en 2007, le mot qui représente cette inauguration est enfin.

«Enfin, enfin le voilà, mais surtout c’est un projet que je travaille depuis ma première élection. J’ai toujours poussé le dossier, j’ai vu quatre différents ministres sur le projet, M. Couillard, M. Bolduc, M. Hébert et maintenant, M. Barrette. Gaétan, à force de lui parler à l’Assemblé nationale, il est venu me voir et m’a dit que nous allions avoir le centre. M. Barrette est habituellement quelqu’un de franc, quand il décide quelque chose, il le fait et il est ici aujourd’hui pour le prouver», raconte M. Schneeberger.

Le maire de Drummondville, Alexandre Cusson, travaille quant à lui sur le dossier depuis son arrivée en poste et croit que ce nouvel établissement de santé est maintenant un élément important de la Ville de Drummondville.

«Quand j’ai été élu maire, en 2013, la première rencontre officielle que j’ai eue c’était avec les gens de la fondation pour qui le projet était extrêmement important et pour lequel il voulait avoir mon appui. Nous sommes très heureux et nous travaillons beaucoup pour que les services soient rendus chez nous. Le nouveau CFE sera un atout de plus dans notre jeu de cartes quand je me promènerai un peu partout pour vendre Drummondville, pour attirer de la main-d’œuvre, pour attirer des gens chez nous», affirme M. Cusson.

Visiblement, il s’agit d’un grand jour pour la communauté médicale, mais aussi, pour tous les Drummondvillois.

 

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