Le souhait de plusieurs intervenants du Centre-du-Québec s’est réalisé : un des députés de la Coalition avenir Québec (CAQ) au Centre-du-Québec a été nommé ministre jeudi après-midi. André Lamontagne est devenu ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation en plus de s’être fait confier le poste de ministre responsable du Centre-du-Québec.
Dans un communiqué de presse, le député de la circonscription de Johnson, André Lamontagne, s’est dit honoré d’occuper ces nouvelles fonctions, après l’annonce du conseil des ministres du gouvernement de François Legault.
«C’est avec enthousiasme que je vais exercer les fonctions qu’il m’a assignées. Les enjeux de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation m’interpellent et je suis emballé à l’idée de travailler avec les gens qui s’y investissent pour les aider à relever les défis auxquels ils font face», a-t-il indiqué.
André Lamontagne succède à Laurent Lessard au poste de ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation de la Belle province. Il en est à son deuxième mandat avec la CAQ. La région n’avait pas eu de ministre depuis la défaite de Yves-François Blanchet en avril 2014.
Lors d’une conférence de presse qu’il avait tenue durant la campagne électorale, M. Lamontagne avait relevé que le milieu agricole souffre depuis plusieurs années de sous-investissement.
La CAQ a aussi avancé qu’elle compte doubler la superficie des cultures en serre au cours des cinq prochaines années. «Nous investirons 12 M$ sur quatre ans dans un plan d’achat local comprenant une cible minimale pour les institutions publiques du Québec.»
Au moment de mettre sous presse, L’Express n’était toujours pas parvenu à parler à André Lamontagne.
Ce qu’ils ont dit…
Le directeur général de la Fédération régionale du Centre-du-Québec de l’Union des producteurs agricoles, Sylvain Rheault.
«On accueille favorablement le fait d’avoir un ministre de l’Agriculture dans la région. C’est un homme qui sait écouter et ça va être intéressant de travailler avec lui, mais de le voir nommer ministre de l’Agriculture, honnêtement, c’est une surprise», avoue Sylvain Rheault.
Le directeur général souhaite voir le ministre défendre fermement les intérêts des agriculteurs du Québec. Ces derniers ont écopé, lors des dernières négociations du gouvernement fédéral, pour renouveler l’Accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique.
«On n’avait pas prévu un nom en particulier pour occuper le poste de ministre de l’Agriculture. Le député qu’on a côtoyé, ce n’est pas une facette (l’agriculture) qu’on avait notée chez lui. On n’aurait pas gagé sur personne pour occuper le poste», insiste Sylvain Rheault.
La présidente de la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID), Linda Desrochers.
«En tant que membre du conseil des ministres, M. Lamontagne sera au cœur des décisions gouvernementales. Il pourra influencer de manière directe et efficace les dossiers jugés prioritaires pour le développement de la MRC de Drummond et la région Centre-du-Québec, dossiers pour lesquels lui et son collègue Sébastien Schneeberger ont manifesté leurs appuis lors de la campagne électorale», a mentionné Mme Linda Desrochers, présidente de la CCID.
Le maire de Drummondville, Alexandre Cusson
«André Lamontagne est un homme efficace, extrêmement professionnel et dédié à ses fonctions. Il pourra assurément soutenir les projets importants pour Drummondville. La MRC de Drummond est une MRC où l’agriculture est très présente. De plus, M. Lamontagne se retrouvera autour de la table du conseil des ministres, il pourra donc influencer l’ensemble des orientations du gouvernement du Québec. C’est un jour important pour un parlementaire qui le mérite largement.»
