Pas toujours facile le transport

Pas toujours facile le transport
Le transport constitue un élément plutôt négatif depuis le début de la 50e finale des Jeux du Québec de Drummondville.

DRUMMONDVILLE. Le système de navette fait jaser sur les différents sites de compétition depuis le début des Jeux du Québec, alors que certains athlètes se plaignent des délais d’attente pour se déplacer à travers la ville.

Trois circuits sont disponibles pour les athlètes et entraîneurs des différentes délégations, qui doivent se déplacer pour prendre part à leur compétition, être à temps pour les repas, aller voir différents sports et retourner à leur site d’hébergement.

«Ce n’est pas facile, a affirmé l’entraîneur-chef de l’équipe d’escrime de la Mauricie Benjamin Mañano. Notre hébergement est proche de notre site de compétition, alors nous marchons, mais lorsque nous voulons aller voir un autre sport, c’est compliqué. Nous voulions aller voir du tennis de table dimanche. Nous avons pris l’autobus à 14h30 et sommes revenus à 16h30, sans avoir rien vu. Nous avons fait deux heures de route», a-t-il laissé tomber, visible déçu.

Le jeune Andrew Allard de la délégation du Saguenay-Lac-Saint-Jean a abondé dans le même sens. «Dimanche, ça été long, alors que ce matin, c’était correct. Je dirais que le transport est le point le plus plate des Jeux jusqu’à maintenant. Tu pars d’un site pour aller vers un autre et tu dois attendre ton transfert pendant 20 minutes», a expliqué le pongiste.

Les frères Mathieu et Sébastien de l’équipe d’escrime de Chaudière-Appalaches ont constaté une progression dans l’efficacité du système en place. «Ça a été mieux lundi, mais il nous est arrivé de devoir attendre à l’extérieur pendant la pause d’un chauffeur et constater qu’il s’agissait bien de notre autobus», a affirmé le premier. «Dans les premiers jours, nous devions attendre longtemps, sans même pouvoir entrer dans l’aréna Marcel-Dionne. Lundi, nous n’avons pas attendu», a ajouté le deuxième.

La responsable du service aux participants, Valérie Fernandez, a expliqué que des ajustements ont été faits au cours des derniers jours pour corriger le tir. «J’en suis à mes 13e Jeux et je n’ai jamais vu une première journée être parfaite. Notre service passe chaque dix minutes et ça va beaucoup mieux qu’au début. Je crois qu’il serait malhonnête de dire qu’il ne va pas bien en ce moment. Ce sera encore mieux dans le deuxième bloc. Nous sommes en communication directe avec nos chauffeurs et nous sommes capables de nous ajuster en temps réel dans le cas d’un accident par exemple. Nous avons des navettes sur appel, qui peuvent servir pour désengorger certains sites. Les chefs de délégation ont été super compréhensifs, car ils savent que nous faisons tout en notre pouvoir pour accommoder les jeunes».

Cliquez ici pour consulter notre dossier sur la 50e finale des Jeux du Québec. Vous pouvez également revoir les principales compétitions dans notre galerie vidéo et suivre l’action en direct en cliquant ici.

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