Des parents présents et matinaux

Des parents présents et matinaux
Les parents des joueuses de Richelieu-Yamaska ne manquaient pas d'entrain même s'ils s'étaient levés tôt.

Par Denis Bélanger
L’idée de se lever à 6h un samedi matin ne plait certainement pas à tous, surtout aux oiseaux de nuit. Mais pour les parents de joueuses de hockey, c’est monnaie courante. En plus, ils le font avec plaisir et se lèvent du lit sans ronchonner.

Samedi, dans le cadre du tournoi de hockey féminin des Jeux du Québec de Drummondville, les parents des joueuses de Richelieu-Yamaska et du Sud-Ouest étaient nombreux dans les estrades pour encourager leurs filles. La partie commençait à 8h30!

Demeurant à Sainte-Martine, près de Chateauguay, Martine Laplante s’est levée à 5h30 pour arriver à temps au Centre Marcel-Dionne et encourager sa fille Noémie  Poudrier qui porte l’uniforme du Sud-Ouest. De son côté, Claude, dont la fille Kyra Lipensky joue aussi pour le Sud-Ouest, a pu se permettre de se lever un peu plus tard, soit vers 6h. Demeurant à Hemmingford, elle a pu passer la nuit chez des proches à Beloeil.

Notons que pour les parents des joueuses de Richelieu-Yamaska vivront le même scénario dimanche alors que la prochaine partie des leurs commencera encore à 8h30.

Pas un fardeau

Tous les parents présents sont unanimes : se lever tôt est loin d’un être fardeau. «Je suis habitué, ma fille joue depuis longtemps», ajoute Claude.

«C’est un rêve pour ma fille Laura Guilmain-Beauregard (Richelieu-Yamaska) d’être ici et c’est donc un rêve pour nous. Voir notre fille heureuse est une récompense qui n’a pas de prix», souligne de son côté Pierre Beauregard.

«Ma fille est une passionnée du hockey. Nous sommes passionnés aussi. Je suis toujours sur la route pour encourage mon enfant», confie à son tour Nicole Dubé, la maman de la capitaine de la formation de Richelieu-Yamaska, Catherine Berger-Dubé. Mme Dubé en surprendra peut-être plusieurs en affirmant ne pas avoir besoin de café.

Actifs

Tous les parents étaient en forme et bien actifs durant la partie malgré le réveil matinal. Du côté du Sud-Ouest, les gens chantaient. On a essayé notamment de fredonner un refrain adapté de la chanson de Loco Locass,  Le but.

Les parents des joueuses de Richelieu-Yamaska brandissaient pour leur part des cannes. «Nous essayons d’être plus bruyant pour la cause. Moi je suis habituellement plus calme», admet François Desroches, le paternel de la gardienne du but de Rougemont, Maude, et membre de l’équipe de missionnaires de Richelieu Yamaska.

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