La surface de jeu demeure un problème

La surface de jeu demeure un problème

Les retards dans la construction du gymnase triple de l'école Marie-Rivier continuent de donner des maux de têtes aux organisateurs de la 50e finale des Jeux du Québec. On aperçoit ici des pongistes en pleine action dans le cadre d'un tournoi provincial disputé au gymnase du Complexe sportif de Drummondville en 2012. (Photo TC Media – archives

JEUX DU QUÉBEC. Aucune décision n’a encore été prise par les organisateurs, mais la solution du Centrexpo de Drummondville semble se dégager comme étant la plus plausible pour accueillir les compétitions de tennis de table durant la 50e finale des Jeux du Québec.

Obligés de réagir rapidement en raison des retards importants dans la construction du gymnase triple de l’école Marie-Rivier, une situation dont L’Express a fait état la semaine dernière, les organisateurs de l’événement privilégient de plus en plus l’option du nouveau centre de foires plutôt que celle du gymnase du Cégep de Drummondville pour recevoir les 22 tables nécessaires à la présentation de cette discipline.

Pour l’instant, le problème auquel les organisateurs font face demeure la surface du sol de la salle B du Centrexpo, un plancher de ciment de 20 000 pieds carrés recouvert de tapis. La location, le transport et l’installation d’un revêtement plus adapté au tennis de table entraîneraient bien sûr des coûts supplémentaires, ce qui influencerait le budget déjà très serré de cette 50e finale.

«Le Centrexpo demeure notre choix le plus logique, car la solution du Cégep impliquerait de déplacer le karaté et le taekwondo, ce qui provoquerait de gros chambardements au chapitre du transport et des repas. On étudie maintenant les coûts pour faire venir et installer une surface de jeu plus appropriée au tennis de table. D’un autre côté, on sait que des compétitions ont déjà été disputées sur du ciment, même si ce n’est pas la solution idéale», a expliqué le directeur général du comité organisateur, Michel Viens, en précisant que les questions de l’éclairage et de l’installation des estrades au centre de foires ne représentent quant à elles pas un réel obstacle.

«Peu importe la solution qu’on va trouver, on doit se rendre à l’évidence que notre plan B sera moins parfait que notre plan A. Mais malgré cet imbroglio, on s’engage à présenter les compétitions des 23 disciplines prévues dans la programmation des Jeux du Québec dans des conditions optimums», a-t-il ajouté.

Outre le tennis de table, la discipline du basketball en fauteuil roulant devait également être présentée au gymnase de l’école Marie-Rivier durant le deuxième bloc des Jeux.

«Pour le basketball en fauteuil roulant, ça ne représente pas vraiment un problème, car l’espace nécessaire pour présenter ces compétitions est moins grand qu’au tennis de table. Sous toutes réserves, le gymnase de l’école La Poudrière sera notre solution», a précisé Michel Viens.

«Peu importe les solutions qu’on va trouver, on espère pouvoir vous les annoncer lors de notre conférence de presse du 8 janvier», a-t-il assuré en terminant.

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