Des médailles toutes drummondvilloises pour les Jeux du Québec

Des médailles toutes drummondvilloises pour les Jeux du Québec

JEUX DU QUÉBEC. Les athlètes qui grimperont sur le podium lors de la 50e finale des Jeux du Québec disputée à Drummondville à l’hiver 2015 hériteront de médailles entièrement créées, fabriquées et peintes localement par des étudiants du Centre de formation professionnelle Paul-Rousseau.

Dans l’histoire des Jeux du Québec, c’est seulement la troisième fois que la conception de la médaille est confiée au comité organisateur de l’événement. Il faut dire que ces précieux objets-souvenirs doivent répondre aux strictes normes de qualité exigées par Sports Québec, qui chapeaute cette grande célébration jeunesse.

Dévoilées en grandes pompes lors d’une conférence de presse tenue lundi, dans les locaux de l’école de la rue Ringuet, les médailles de la 50e finale sont actuellement en cours de réalisation par les étudiants de Paul-Rousseau, qui achèveront leur travail au cours des prochaines semaines. Aux dires de Marc Morin, directeur de l’établissement, l’apport pédagogique de ce projet ainsi que le sentiment de fierté qui en découle sont inestimables.

«Tu as beau apprendre la théorie, tu dois pouvoir la mettre en application un jour. Pour tous les étudiants qui ont participé à la réalisation de ce projet, il en ressort donc une grande fierté. C’est un bel accomplissement pour eux. Je suis moi-même extrêmement fier de nos étudiants et enseignants qui se sont donnés corps et âme dans ce projet», a expliqué Marc Morin.

Au nombre de 1500, ces petites œuvres d’art sont faites d’aluminium. Afin de distinguer celles d’or, d’argent et de bronze, elles sont recouvertes d’une peinture provenant d’une entreprise de la région, Sixpro en l’occurrence.

«Ce projet n’est pas aussi simple qu’il en a l’air. Il y a une foule de détails qui doivent respecter les critères de qualité imposés par Sports Québec, que ce soit au niveau des dimensions de la médaille ou du logo des commanditaires qui apparaissent dessus. Il a donc fallu choisir les bons outils pour faire le découpage et le façonnage des médailles», a relaté Marc Morin, qui a lui-même participé aux Jeux du Québec à trois reprises dans les disciplines du lancer de l’athlétisme.

«On apprend beaucoup aux Jeux du Québec. Pour moi, ce projet est donc une façon de redonner ce que j’ai reçu à l’époque», a-t-il ajouté.

Se faisant porte-parole de ses camarades de classe, Jean-Marc Fafard a partagé sa satisfaction de pouvoir apporter une touche locale aux médailles grâce à son implication.

«Pourquoi les fabriquer ailleurs si on possède le savoir-faire ici? Ce savoir-faire, il provient de nos enseignants, ces joueurs de fond qui ont la patience de nous le transmettre. C’est ce savoir-faire qui nous permet d’aboutir à quelque chose d’aussi concret que cette médaille», a raconté celui qui est retourné sur les bancs d’école pour changer de carrière.

Cette fierté toute drummondvilloise, elle est aussi palpable chez les organisateurs de la 50e finale, ravis de voir des partenaires de choix et des jeunes du milieu s’impliquer aussi concrètement dans cette aventure. «Ici, à Drummondville, on est tissés serré. On veut laisser notre marque dans l’histoire des Jeux», a lancé le président Denis Gauthier.

«Le terme Ensemble s’inscrit dans les différents axes de réalisation de la finale. Nous avons donc voulu impliquer le maximum de ressources locales afin de donner une couleur toute drummondvilloise à notre événement. Avec toutes les opportunités et expertises qu’offre notre milieu, on ne peut faire qu’ensemble une 50e finale hors du commun, à l’image des Drummondvillois», a conclu le directeur général du comité organisateur des Jeux, Michel Viens.

Des médailles toutes drummondvilloises…

– Matériau : aluminium

– Diamètre : 4 pouces

– Épaisseur : 3/8 de pouce

– Poids : 161 grammes

– Nombre d’exemplaires : 1500

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