HOCKEY. Ils sont âgés de 11 ou 12 ans et ils se préparent à vivre une grande aventure. Les petits Voltigeurs de Drummondville fouleront bientôt la glace d’un des amphithéâtres les plus modernes en Amérique du Nord dans le cadre de la compétition la plus prestigieuse qui soit dans le monde du hockey mineur.
Disputé au Centre Vidéotron, le 57e Tournoi international de hockey pee-wee de Québec se déroulera du 10 au 21 février. Les Voltigeurs seront en action dans la catégorie AA, qui regroupera des formations du Québec, des États-Unis, de la Suisse et de la Slovaquie.
En saison régulière, les joueurs des Voltigeurs défendent en fait les couleurs des Cascades élites de la région Drummond/Bois-Francs. Les protégés de l’entraîneur-chef Sylvain Grimard traversent une saison plutôt difficile jusqu’à maintenant, comme en fait foi leur dossier de 7 victoires, 16 défaites et 4 verdicts nuls.
«Pour nous, c’est une saison de développement. On mise sur 11 joueurs de première année. L’idée est de développer une relève pour l’équipe AAA, mais à travers la ligue, peu d’équipes ont suivi notre vision. Malgré tout, on progresse bien. On compétitionne à chaque match», a expliqué Sylvain Grimard.
«Au début de la saison, on voyait nettement la différence avec nos adversaires, a-t-il ajouté. À cet âge, une année de plus, ça paraît beaucoup tant sur le physique que sur le coup de patin. Mais aujourd’hui, on contrôle mieux la rondelle et on obtient plus de chances de marquer.»
Formant une équipe rapide et combative, les Voltigeurs comptent sur dix joueurs de la région de Drummond et sept des Bois-Francs. Le Drummondvillois Maverick Mélançon agira comme capitaine à Québec, lui qui partage le leadership avec le Victoriavillois Édouard Bergeron en saison régulière.
«Le mix entre les joueurs des deux régions se fait bien. Dans le hockey mineur, les gars s’affrontaient, mais un coup ensemble, ils sont rapidement devenus des chums de hockey. Notre gang de parents est aussi géniale et contribue à cet esprit de corps.»
Le tournoi le plus difficile à gagner
Les Voltigeurs attaqueront le tournoi québécois le vendredi 12 février, contre le Drakkar de Baie-Comeau. Les deux équipes ont croisé le fer récemment au tournoi de Jonquière, les représentants de la Côte-Nord s’imposant 3-2 en fusillade.
«Baie-Comeau compte une majorité de joueurs de deuxième année, mais on a bien rivalisé. On sait qu’on est capables de gagner contre eux», a affirmé Sylvain Grimard.
Le pilote des Voltigeurs en sera à une troisième participation au légendaire tournoi de Québec. En 2014, il a mené les Tigres de Victoriaville à la conquête du titre dans la classe AA, tandis qu’en 2015, ses Voltigeurs se sont défendus avec panache dans la catégorie AAA.
«Pour l’avoir vécu, je peux témoigner que c’est le tournoi le plus dur à gagner au monde. Non seulement à cause de la qualité des équipes en présence, mais aussi à cause de la pression qui repose sur les participants. Dans un amphithéâtre si grand, c’est facile pour les joueurs de perdre leur concentration. Les gars devront faire preuve de professionnalisme pour garder leur focus sur le match», a expliqué l’homme de hockey originaire de l’Estrie, qui est appuyé dans ses tâches par le Drummondvillois Maxime Joyal.
Samedi dernier, les petits Voltigeurs ont vécu un avant-goût de ce qui les attend dans la Vieille capitale lorsqu’ils ont été accueillis en rois au Centre Marcel-Dionne avant le duel entre les Voltigeurs et l’Armada. Dans le vestiaire, ils ont eu la chance de recevoir la visite de Sean Couturier, des Flyers de Philadelphie, qui leur a partagé son expérience dans le hockey. Ils ont également rencontré quelques joueurs des Voltigeurs.
«Pour notre équipe, ce tournoi représente une grande motivation depuis plusieurs semaines. Une chose est sûre, on va tout donner sur la glace pour aller chercher la coupe», a conclu Sylvain Grimard.
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